Recherche biomédicale > Recherche sur les embryons

“Modèles embryonnaires” : la course des chercheurs pour reproduire le développement d’un embryon humain

Deux équipes de scientifiques au Royaume-Uni et en Israël ont annoncé en juin 2023 avoir cultivé des modèles embryonnairesà un stade plus avancé que jamais, qui correspondrait au stade d’un embryon naturel à 14 jours après la fécondation. A peine un mois plus tard, d’autres chercheurs présentaient dans la revue Cell leurs propres modèles embryonnaires qui répliquent la gastrulation humaine...

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La Société Internationale de Recherche sur les Cellules Souches supprime la limite des 14 jours à la recherche sur les embryons humains 

Depuis quarante ans, une période de 14 jours était officiellement acceptée comme limite éthique et légale à la recherche sur les embryons humains. En d'autres termes, les scientifiques n'étaient jusqu'à maintenant pas autorisés à poursuivre les recherches sur les embryons au-delà du quatorzième jour après leur fécondation ou après leur décongélation s'ils avaient été préalablement congelés. Cette limite a été recommandée pour la première fois par le Rapport de la Commission britannique d'E...

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Développement d’embryons humains en laboratoire au-delà des 14 jours ?

Auteur / Source : C. du Bus (IEB) Publié le : Thématique : Recherche biomédicale / Recherche sur les embryons Actualités Temps de lecture : 3 min.

Développement d’embryons humains en laboratoire au-delà des 14 jours ?

L'appel s'adresse également à la Société Internationale pour la Recherche sur les Cellules souches (ISSCR), l'organisation phare qui rassemble les chercheurs en matière de cellules souches et dont la position revêt une certaine autorité pour les législateurs nationaux. L'auteur principal de l'article, Insoo Hyun, est professeur de bioéthique à l'Université de Cleveland (Ohio, USA), et fut titulaire de plusieurs responsabilités au sein de l'ISSCR, notamment comme président de son Comité d'Ethiq...

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Pays-Bas Création d'embryons humains pour la recherche : la plupart des Néerlandais disent non

Auteur / Source : IEB ; Gouman, J., S. Vogelezang & P. Verhoef (2020) Publié le : Thématique : Recherche biomédicale / Recherche sur les embryons Actualités Temps de lecture : 2 min.

Création d'embryons humains pour la recherche : la plupart des Néerlandais disent non

Pour rappel, la loi néerlandaise de 2002 en matière de recherche sur les embryons humains limite la recherche autorisée aux embryons surnuméraires (càd. restants après fécondation in vitro). Ceux-ci peuvent faire l'objet de recherches jusqu'à 14 jours après leur conception, un délai parfois suspendu le temps de leur congélation. L'accord de gouvernement de 2017 prévoyait de maintenir l'interdiction de créer des embryons en dehors d'un projet d'implantation, "jusqu'à ce que les avancées scienti...

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La recherche sur les embryons en Belgique : jusqu'aux modifications génétiques héréditaires et aux chimères?

Qu'est-ce que l'embryon humain ? Quelles recherches sont menées sur les embryons ? Comment se positionne la Belgique sur la recherche sur les embryons par rapport aux autres pays européens ? Les résultats des essais cliniques utilisant des cellules souches embryonnaires sont-ils concluants ? Autant de questions qui furent abordées lors du quatrième colloque organisé par la Commission Fédérale pour la recherche médicale et scientifique sur les Embryons in vitro (CFE), le 29 novembre dernier au ...

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A propos de l'utilisation de fœtus avortés pour la recherche

Ces méthodes de prélèvements, ainsi que la rémunération de l'activité ont été révélées par le fondateur de l'organisation Center for Medical Progress, David Daleiden, dans le Washington Examiner . Sous couvert de « recherche » et d'avancée scientifique, on assiste dans la presque clandestinité à une forme d'infanticide barbare : il semblerait que certaines recherches exigent des pratiques orientées vers le maintien du foetus « intact » pendant l'avortement, pour pouvoir en prélever les organe...

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Plus de 25.000 embryons utilisés pour la recherche en Belgique depuis 10 ans

La recherche sur les embryons constitue un enjeu économique immense. Plusieurs lois se retrouvent à ce carrefour de l'embryon : la loi autorisant la recherche sur les embryons surnuméraires, la loi encadrant les procréations médicalement assistées qui "fournissent" les embryons et gamètes à la science, la loi sur le matériel corporel humain (dont l'embryon), et aussi, la loi sur le droit des patients.   Se bousculent autour de la question de l'embryon, beaucoup de questions difficiles qui nous...

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Un hôpital poursuivi pour « mort injustifiée » d’embryons

Parmi les plaignants, un couple accuse l'hôpital de « mort injustifiée » de ses trois embryons. L'action de Wendy et Rick Penniman vise ainsi à établir que les embryons doivent être considérés comme des patients, car ils sont « des vies laissées entre les mains de l'hôpital », selon leurs mots. Jugée inadmissible en première instance, l'affaire a été portée devant la cour d'appel. “Ce que nous avons fait ici, c'est permettre à la cour d'appel de trouver un moyen de confirmer ce que veut la maj...

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« Bébés-OGM »: le Conseil de l’Europe réitère son opposition ferme

Le Conseil souligne le potentiel considérable que contiennent les techniques de modification génétique pour la recherche et la santé humaine, mais lance une alerte : « leur application aux gamètes humaines et aux embryons soulève des questions éthiques, sociales et de sécurité, en particulier les modifications qui se transmettent aux futures générations. » De telles modifications héréditaires sont en effet interdites par la Convention d'Oviedo en son article 13, une convention que le Conseil c...

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L'ogre pharmaceutique a besoin d'embryons et de foetus humains

De plus, la nouvelle loi autorise les banques de MCH à « organiser une campagne ciblée spécifique afin de recruter des donneurs sains ». La destination de la campagne pourra donc s'étendre à la recherche scientifique ou la fabrication d'un médicament (contrairement à ce que prévoyait l'ancienne loi, qui exigeait le caractère allogénique du don pour les campagnes de recrutement de donneurs). Deuxièmement, la loi ne précise plus que l'intérêt de la campagne devra concerner exclusivement la santé...

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