Bulletin de l'IEB - 19 août 2011

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Les poumons d’une personne euthanasiée sont de meilleure qualité pour une transplantation

Belgique - Les poumons d’une personne euthanasiée sont de meilleure qualité pour une transplantation

 Faisant suite au congrès de l'Académie Royale de Médecine de Belgique et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België organisé à Bruxelles et à l'article publié dans le Bulletin de l'IEB du 18 janvier 2011, « Transplantation d'organes : donation vivante et après euthanasie ? », plusieurs publications ont vu le jour, plusieurs médecins publient aujourd'hui leurs réflexions sur la façon dont ils ont procédé pour ces dons d'organes consécutifs à une euthanasie entre 2007 et 2009. 

 

Dans un article publié dans  Applied Cardiopulmonary Pathophysiology, les auteurs observent que la qualité des poumons d'une personne ayant été euthanasiée semble bien supérieure à celle de ceux prélevés sur les donneurs dont la mort cérébrale a été constatée ou les personnes décédées par arrêt cardiaque. Par rapport à ces derniers en effet, le corps des personnes qui sont euthanasiées, ne subit pas les effets (négatifs) de l'agonie avant l'arrêt de la circulation.

La transplantation d'organes apr...

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Recourir au DPI pour éviter de transmettre une maladie héréditaire à ses petits-enfants?

Recourir au DPI pour éviter de transmettre une maladie héréditaire à ses petits-enfants?

 Le 21 juin 2011, Christine Defraigne et Jacques Brotchi (MR) ont déposé devant le Sénat  une proposition de loi (5-1103/1)  visant à étendre le champ d'application du diagnostic préimplantatoire (DPI). Pour rappel, le DPI est une technique utilisée dans le cadre d'une fécondation in vitro, qui consiste à analyser les caractéristiques génétiques des embryons afin de choisir ceux qui seront réimplantés. Par cette proposition, les auteurs souhaitent étendre cette possibilité aux parents qui souhaiteraient éviter la naissance d'enfants « porteurs sains » d'une maladie, c'est-à-dire qui n'auraient aucun symptôme de la maladie mais seraient susceptibles de la transmettre à leurs éventuels descendants. Les centres de fécondation in vitro auraient néanmoins l'obligation de vérifier si les parents auraient renoncé à leur projet d'enfanter s'ils n'avaient pu recourir au diagnostic préimplantatoire.

Sur le DPI, voir aussi Dossier de l'IEB "Y a-t-il un "bon" et un "mauvais" eugénisme?"

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