Une offre d'emploi qui exclut les objecteurs de conscience

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Une offre d'emploi qui exclut les objecteurs de conscience

Irlande - Une offre d'emploi qui exclut les objecteurs de conscience

La plus grande maternité d'Irlande, (Dublin's National Maternity Hospital), a annoncé le recrutement d'un anesthésiste et d'un obstétricien. Avec un critère d'embauche : ils doivent accepter de pratiquer des avortements. Une source de l'hôpital a indiqué que ces soignants seraient pourtant très peu amenés à réaliser des IVG et que « leurs tâches seraient essentiellement celles attendues d'un anesthésiste ou d'un obstétricien dans une maternité. » Malgré tout, il est demandé aux médecins opposés à cette pratique de ne pas postuler.

Cette annonce a fait réagir la députée Nord-Irlandaise Nuala O'Loan, qui a déclaré que l'Irlande entrerait en « eaux troubles » si la disposition à pratiquer des avortements devenait une condition d'emploi dans les hôpitaux. Par ailleurs, elle a attiré l'attention sur le problème qui se poserait si ces médecins venaient à changer d'avis au cours de leur travail à la maternité : pourraient-ils alors recourir à l'objection de conscience ?

La nouvelle loi i...

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"Ce ne peut être le rôle de l’Etat de soutenir activement des actions suicidaires"

"Ce ne peut être le rôle de l’Etat de soutenir activement des actions suicidaires"

En Allemagne, le ministre de la Santé Jens Spahn (CDU) doit lutter contre les conséquences d'un arrêt ouvrant la voie au suicide assisté. Depuis que la cour de Leipzig a reconnu « le droit pour un patient dont la maladie est incurable et la souffrance insupportable, de décider comment et quand finir sa vie », l'Institut fédéral pour les médicaments et dispositifs médicaux (BfArM) a reçu 123 demandes pour acheter des produits létaux de la part de personnes voulant se suicider.

En juin 2018, le Ministre de la santé avait sommé l'agence fédérale de ne pas permettre aux personnes d'acquérir ces doses létales. L'agence en aurait déjà rejeté 93, et 22 candidats seraient décédés pendant leur attente. Aucune demande n'a encore été validée.

Le ministre-adjoint de la santé, Lutz Stroppe, avait adressé par la suite un courrier à l'agence, insistant sur la gravité d'un soutien étatique au suicide : « Ce ne peut être le rôle de l'Etat de soutenir activement des actions suicidaires en donnant la...

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« Intersexualité » : l’Europe et la Belgique veulent tourner la page du pathologique

« Intersexualité » : l’Europe et la Belgique veulent tourner la page du pathologique

Les initiatives réglementaires ne cessent de se multiplier pour interdire la chirurgie et les traitements de normalisation du sexe chez les personnes dites « intersexes », jusqu'à ce qu'elles puissent elles-mêmes déterminer leur propre « identité de genre ».

Ces personnes peuvent vivre un questionnement  concernant l'assignement de leur sexe, dû au fait que le développement de leurs organes génitaux s'est fait de façon anormale pendant leur vie foetale.  Les « troubles de la différenciation sexuelle » (DSD), ainsi nommés par la communauté médicale, sont le fait d'une inadéquation entre le phénotype (anatomie génitale, masse musculaire, stature,...) et le profil biologique (caryotype, hormones). Ils touchent une part minime de la population. L'évolution socioculturelle a peu à peu imposé le terme d' « intersexualité » au lieu de troubles de la différenciation sexuelle, afin de sortir ces « différences » du registre pathologique et de les envisager sous un angle sociologique et des d...

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Une étude révèle les « échecs d’inconscience » au moment de l’euthanasie

Une étude révèle les « échecs d’inconscience » au moment de l’euthanasie

Une étude récente montre qu'on ne meurt pas toujours sans expérimenter la souffrance, dans une euthanasie ou un suicide-assisté : dans une part non négligeable de cas, la personne n'est pas réellement inconsciente au moment de l'injection du relaxant musculaire.

Les auteurs, professeurs dans différentes universités du monde, relèvent trois méthodes généralement suivies en Europe et aux Etats-Unis dans le cadre d'un suicide-assisté, d'une euthanasie ou d'une peine capitale.

Selon les chercheurs, « dans toutes ces techniques, il reste un problème scientifique de savoir si le patient est inconscient au moment de sa mort ou non. »  C'est l'expérience d'exécutions aux Etats-Unis qui a permis de mettre cette question en lumière. En effet, il arrive que des personnes restent conscientes mais du fait de la paralysie provoquée, elles sont incapables de manifester leur douleur.

La littérature relative à la peine capitale américaine indique que, bien que les substances utilisées soient sembl...

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