Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

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Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

Pays-Bas - Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n'est pas encore assez connue et veulent l'encourager pour répondre aux longues files d'attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d'attente pour l'implantation d'une cornée).

L'enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l'organisation des prélèvements et  transplantations.

Aux Pays-Bas, l'euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu'on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « A...

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Bébés génétiquement modifiés : des spécialistes réclament un moratoire

Bébés génétiquement modifiés : des spécialistes réclament un moratoire

Ce mercredi 13 mars, dans la revue « Nature », un groupe composé de 18 scientifiques et éthiciens de renom réclamait un moratoire international sur l'édition de l'ADN héréditaire de l'homme (gamètes, embryons)  afin d'éviter « de créer des bébés génétiquement modifiés. »

Cette demande fait suite au scandale qui a eu lieu en Chine après la naissance de petites jumelles dont l'ADN a été modifié pour les prémunir contre le SIDA (Voir Bulletin IEB).

Ce moratoire ne s'appliquerait pas dans le cadre de thérapie où la modification de l'ADN concerne les cellules somatiques (non-héréditaires). Les spécialistes ne souhaitent pas non plus « faire obstacle » à la recherche. Ainsi, les scientifiques pourraient continuer leurs expérimentations sur les gamètes et les embryons tant que cela ne débouche pas sur une naissance.

Le moratoire durerait cinq ans.  Une durée qui devrait donner à la technique le temps de se développer et d'atteindre un niveau de « sécurité et d'efficacité » suffisant. Ce...

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Publicité ciblée pour la pilule du surlendemain

Publicité ciblée pour la pilule du surlendemain

« C'est MA VIE, MON CHOIX, MON LENDEMAIN A MOI » ou « Un bébé ? Qui sait ? Peut-être un jour… Mais là, c'est mon choix, ma décision à moi. » sont les nouveaux slogans des trois publicités d'ellaOne pour la « pilule du surlendemain ». Epinglées ces derniers jours aux vidéos Youtube, ces publicités ont ciblé les femmes en Belgique, au moment-même où la Commission Santé adoptait un projet de loi visant à rembourser la pilule du lendemain quel que soit l'âge de la femme. 

La substance que contient cette pilule (Ulipristal acétate) a des effets antagonistes sur les récepteurs de progestérone. Malgré cela, elle a été autorisée en mai 2009, suite à son retrait de la liste des substances vénéneuses par la...

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Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

Promouvoir l'équité pour les femmes enceintes et leurs enfants, c'est le projet de l'initiative citoyenne parlementaire autrichienne #fairändern (traduire « juste changement »).

Entraînée dans cette initiative par trois femmes (Carina Marie Eder, Petra Plonner et Marie-Louise Schütz), l'Autriche s'est rassemblée autour d'une pétition unique qui a rapidement vu les rangs de ses signataires grossir. L'initiative #fairändern touche en effet un grand nombre de personnes aux profils très variés, qu'ils soient athlètes, élus, artistes ou entrepreneurs. Derrière le hashtag #fairändern,  figurent six revendications, et notamment, la publication de statistiques officielles sur l'avortement car, contrairement à la plupart des pays d'Europe occidentale, il n'existe en Autriche que des estimations du nombre d'avortements pratiqués chaque année.

Or, disent les pétitionnaires, pour bien accompagner les femmes confrontées à une grossesse non planifiée, il est urgent de connaître les causes de l'...

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