Congélation "sociale" d’ovules pour des femmes célibataires

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Congélation "sociale" d’ovules pour des femmes célibataires

Congélation "sociale" d’ovules pour des femmes célibataires

Congélation "sociale" d'ovules pour des femmes célibataires

22/10/2014 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

Une étude de la psychologue Julie Nekkebroeck (de l'UZ Brussel) commencée en juillet 2009 démontre que la plupart des femmes recourant désormais à la technique de congélation de leurs ovules sont des femmes célibataires. Cette technique était initialement destinée à de jeunes patientes cancéreuses afin de leur permettre de préserver leur fertilité altérée par les traitements. Le Docteur Stoop, gynécologue au CRG (Centrum voor Reproductive Geneeskunde - Centre pour la reproduction humaine de l'UZ Brussel) témoigne que désormais, ce sont des femmes célibataires, menant souvent une carrière prenante, et qui n'ont pas encore trouvé un partenaire stable, qui se présentent. Cette technique, non remboursée, coûte 3000 euros. Selon l'étude de Julie Nekkebroek, 70% des congélations d'ovules seraient effectuées en Flandre, dont 75 % pour des femmes originaires des Pays-Bas. Un...

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Financer la congélation d’ovocytes de ses employées ?

Financer la congélation d’ovocytes de ses employées ?

Facebook et Apple pourraient bientôt financer une partie des frais nécessaires à la congélation d'ovules de leurs employées. Ces entreprises ont en effet besoin de jeunes femmes compétentes pour assurer une certaine parité, et espèrent ainsi permettre à leurs employées de ne plus devoir choisir entre leur carrière et une grossesse.
Un porte-parole de la direction de Facebook énumère les avantages qu'offre l'entreprise en matière de couverture de santé : traitements contre l'infertilité, couverture des frais de mères porteuses pour les couples homosexuels, ou de banque de sperme. L'annonce de l'intervention dans les frais de congélation des ovocytes des employées a relancé le débat sur la place de la femme dans l'entreprise (si les femmes sont 47% des effectifs dans le monde du travail, elles ne représentent que 16,6% des dirigeantes).
Si, en Belgique, la pratique est déjà d'actualité (voir ci-dessus), elle n'est en revanche pas autorisée en France.

Le Docteur Samir Hamamah, du CHU d...

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