Bulletin de l'IEB - 2 mars 2012

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Un bébé naît d'une greffe d'ovaire entre soeurs non jumelles

Un bébé naît d'une greffe d'ovaire entre soeurs non jumelles

Un bébé est né du transfert de matériel ovarien entre soeurs non jumelles aux cliniques Saint-Luc, rapporte Le Soir.  En 1992, cette technique n'existait pas encore et aucun «matériel» de la mère de l'enfant n'a pu être conservé à l'époque. Il s'agit donc d'une première mondiale. A la suite d'une maladie génétique, la mère de l'enfant avait dû subir, en 1992, une chimio et une radiothérapie, ce qui avait provoqué une ménopause prématurée de la jeune femme. "Depuis quelques années, la médecine a mis au point une technique de conservation, à l'abri dans le froid, de portions d'ovaires, voire d'ovocytes qui permettent d'envisager le projet de naissance après guérison de la patiente", souligne encore Le Soir.
La Belgique est pionnière en la matière. Ainsi, le premier enfant conçu par le biais de cette technique est né à Saint-Luc et, sur les 15 enfants nés dans le monde de cette technique, 4 l'ont été en Belgique. 

Source : Agence Belga - 26/01/2012

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Pas besoin d’élargir la loi dépénalisant l’euthanasie estime un défenseur de celle-ci.

Belgique - Pas besoin d’élargir la loi dépénalisant l’euthanasie estime un défenseur de celle-ci.

Dans une longue interview parue dans le Journal du médecin du 17 février 2012, le Dr Lossignol, coordinateur du forum francophone EOL (End Of Life) et chef du service des soins supportifs à l'Institut Bordet, membre de l'ADMD (Association du droit de mourir dans la dignité) exprime ses réticences quant au bien-fondé d'un élargissement de la loi votée en 2002.
Le Dr Lossignol estime qu'il faut d'abord s'assurer que le monde médical connaît bien le cadre légal actuel, ce qui n'est pas encore le cas selon lui. « Je pense en effet qu'il faut d'abord penser à mieux former et informer les médecins (à la pratique de l'euthanasie) avant de songer à élargir le cadre légal, à construire des cliniques de l'euthanasie, car ces dernières auraient pour effet de déresponsabiliser certains médecins et d'en stigmatiser d'autres ». (...) « Enfin, il faut aussi se méfier d'un effet pervers que pourrait comporter un élargissement de la loi, qui imposerait de nouveaux critères, de les multiplier et de re...

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États-Unis: un Etat affirme la liberté de conscience des pharmaciens

États-Unis - États-Unis: un Etat affirme la liberté de conscience des pharmaciens

La Cour fédérale de la ville de Tacoma, dans l'Etat de Washington, a invalidé une loi exigeant des pharmaciens qu'ils distribuent la « pilule du lendemain », en dépit de leur objection de conscience.
« La décision de ce jour envoie un message très clair : aucun individu ne peut être contraint d'abandonner sa profession uniquement à cause de ses croyances religieuses », a déclaré Luke Goodrich, directeur national adjoint du contentieux au « Fonds Becket pour la liberté religieuse » qui co-représentait les plaignants. « Si l'Etat autorise les pharmacies à adresser des patients ailleurs pour des raisons économiques, commerciales ou de commodité, il doit aussi les autoriser à les envoyer ailleurs pour des raisons de conscience », précise-t-il.
Dans le cas précis, les plaignants étaient une pharmacie familiale et deux pharmaciens qui avaient refusé en conscience de distribuer « Plan B », la « pilule du lendemain », ou « Ella », la « pilule du surlendemain ». Une attitude en infraction ave...

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