Avortement : le nouveau rapport de la Commission d'évaluation

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Rapport 2010-2011 de la Commission d’évaluation avortement

Rapport 2010-2011 de la Commission d’évaluation avortement

Ci-dessous, les chiffres officielsrévélés dans ce 12e Rapport de la Commission d'évaluation de la loi dépénalisant l'interruption de grossesse.

2006 : 17.640
2009 : 18.870 2007 : 18.033
2010 : 19.095 2008 : 18.595
2011 : 19.578

 Soit une augmentation de 1.938 interruptions volontaires de grossesse en 5 ans.
 
Quelques traits pour l'année 2011

Comme dans les précédents rapports, près de 42% des femmes ayant recours à l'avortement n'utilisaient pas de moyen de contraception pendant le mois qui a précédé la grossesse. Parmi les femmes qui utilisaient un moyen de contraception (principalement la pilule et le préservatif), 33% disent l'avoir employé de façon incorrecte, et 16 % affirment que la méthode a été inefficace.
 
L'âge moyen des femmes ayant recours à l'avortement reste de 27 ans.
 
Parmi les femmes qui ont subi un avortement, 24% sont domiciliées à Bruxelles-Capitale, 42% en Flandre, 33% en Wallonie. L'on peut observer un léger tassement dans la région de Bruxelles-Cap...

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Le nombre des interruptions médicales de grossesse est sous-estimé

Le nombre des interruptions médicales de grossesse est sous-estimé

C'est ce qui ressort du dernier Rapport de la Commission d'évaluation.

Quels sont les chiffres officiels?
121 interruptions volontaires de grossesse pratiquées au-delà de 12 semaines en raison d'une affection grave du foetus ont été déclarées en 2010 et 97 en 2011.

Pour la première fois, la Commission d'évaluation souligne que l'analyse des données scientifiques disponibles démontre que ce chiffre est très largement sous-estimé et que le nombre réels des IVG pour raisons médicales serait au moins 4 fois plus élevé (de l'ordre de 570 par an).
Selon la Commission, ce sous-enregistrement pourrait trouver son origine dans une méconnaissance de la loi et une surcharge administrative des professionnels de la santé. La loi impose pour une interruption de grossesse pratiquée au-delà de 12 semaines qu'il soit certain que le foetus soit atteint d'une affection grave et incurable au moment du diagnostic. Le rapport mentionne dans un de ses titres un certain nombre d'affections graves ou incur...

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