Anorexiques, prisonniers ou dépressifs : les possibles de l'euthanasie en Belgique
- 5 détenus belges ont demandé l'euthanasie
Cinq détenus ont déposé une demande d'euthanasie qui est en voie d'examen, a répondu la Ministre belge de la Justice à une question orale au Sénat. Ces demandes n'ont donc pas été rejetées d'office.Il semble s'agir de détenus de longue durée. Pour la Ministre, la réponse à leur demande passe avant tout par une meilleure prise en charge psychiatrique des prisonniers afin que ceux-ci ne perçoivent plus leur situation comme source de souffrances insupportables et sans espoir d'amélioration. Ces souffrances, même si elles sont seulement d'ordre psychique, ouvrent droit en effet à l'euthanasie en Belgique. Une première demande d'euthanasie émanant d'un détenu belge a été suivie d'exécution « quelques mois » avant le 13 septembre dernier, date à laquelle Het Laatste Nieuws l'avait confirmée. Il s'agissait d'un homme condamné à une lourde peine qui était en même temps très malade. Ce même jour, la presse belge avait indiqué qu'un autre détenu condamné pour un double meurtre, 27 ans derriè...
- Une femme de 44 ans souffrant d’anorexie a été euthanasiée.
C'est fin 2012, qu'Ann G. a été euthanasiée comme elle le demandait. Les médecins ayant administré le produit létal ont estimé que sa demande entrait dans le cadre de la loi belge, dans la mesure où Ann G. souffrait d'une affection psychiatrique qui lui causait une souffrance insupportable.Quelques mois auparavant, Ann témoignait encore lors d'émissions télévisées contre son psychiatre, Walter Vanderryken, qu'elle accusait d'avoir eu des rapports non désirés avec elle. En 2007, souffrant déjà d'anorexie depuis 25 ans, la patiente avait contacté un écrivain, Kristien Hemmerechts, car elle souhaitait que son histoire fasse l'objet d'un livre. Elle annonçait aussi vouloir se suicider dès que ce livre serait publié.
Les psychiatres belges affirment recevoir environ cinq demandes d'euthanasie par an de la part de femmes anorexiques, qu'ils n'arrivent pas toujours à soigner. En général ils tentent cependant de dissuader leurs patientes en cherchant à améliorer leur prise en charge. Ce ne...
- Vijf gedetineerden die in een gevangenis verblijven, hebben een aanvraag tot euthanasie ingediend.
Dat antwoordde minister van Justitie Annemie Turtelboom in de Senaat op een mondelinge vraag van Louis Ide (N-VA). Turtelboom hoopt dat de situatie van geïnterneerden zal verbeteren met de komst van forensische psychiatrische centra in Antwerpen en Gent. De minister zei dat de aanvragen van de geïnterneerden volgens de wettelijke bepalingen behandeld worden. Er is nog geen beslissing genomen over de aanvragen, voegde ze eraan toe.Louis Ide wees op een mogelijk oplossing voor de langdurig geïnterneerden die vandaag in de gevangenis verblijven. In Nederland bestaan er gespecialiseerde centra die instaan voor de zorg van dergelijke geïnterneerden. Op die manier verhinderen de Nederlanders dat een contextuele situatie als "uitzichtloos en ondraaglijk psychisch lijden" zou bestempeld worden en aldus zou kunnen leiden tot euthanasie, aldus de N-VA'er. De geïnterneerden dienen hiervoor zelf een aanvraag in te dienen bij de Commissie ter Bescherming van de Maatschappij (CMB). Het is even...
- “Ma mère a été euthanasiée et je n’en ai rien su!”
Tom Mortier a 36 ans. Il est professeur de chimie à la Katholieke Hogeschool Leuven.C'est un cri de révolte qu'il adresse à l'équipe Ulteam de l'UZ Brussel à Jette. « Oui, ma mère était dépressive et avait des crises d'hystérie qui nécessitaient une médication.» Lieve De Troyer, sa maman, a été euthanasiée à 64 ans. Les médecins ont jugé, qu'elle faisait cela en toute liberté, qu'elle souffrait d'une souffrance psychique inapaisable et qu'ils avaient à respecter sa volonté de ne pas vouloir en avertir son fils.
« Je suis sûr qu'elle voulait vraiment mourir » a expliqué à Tom Mortier, le médecin qui l'a euthanasiée. Mais celui-ci réagit « Comment peut-on être sûr que quelqu'un veuille vraiment mourir et a toute sa tête pour en décider librement ? Tous les jours, depuis un an, je me demande comment je vais pouvoir, moi qui continue à vivre, dépasser ce traumatisme de n'avoir pas pu empêcher cet acte de mort ? Comment les médecins ont-ils pu me garder à l'écart de cette relation parent...