Soigner la DMLA à partir de des cellules souches embryonnaires ?

Publié le : Thématique : Recherche biomédicale / Recherche sur les embryons Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Une équipe de chercheurs britanniques et américains a annoncé lundi dernier, 19 mars 2018, avoir restauré, grâce à des cellules souches isues d'embryons, la vision de deux personnes âgées atteintes de DMLA, maladie dégénérative assez courante après 50 ans. Les patients, qui ont été suivis pendant 12 mois, sont passés de l'incapacité à lire même avec des lunettes, à une capacité à lire 60 à 80 mots par minute avec des lunettes de lecture ordinaires, a précisé l'hôpital de Moorfields à Londres.

S'il faut se réjouir d'une telle avancée de la médecine régénérative, l'on peut néanmoins interroger le choix des chercheurs d'utiliser des cellules souches embryonnaires pour restaurer le tissu rétinien de leurs patients. Leur intervention, ainsi que toutes les expérimentations aux stades antérieurs, ont nécessité la destruction d'un certain nombre d'embryons.

Au Japon, les essais cliniques pour traiter la DMLA utilisent des cellules « iPS » (cellules souches adultes pluripotentes induites). Il y a un an, le 15 mars 2017, l'injection de cellule iPS dérivées de cellules de peau, avait pu stopper la progression de la maladie chez une première patiente. Cela ne lui avait pas rendu une vision intacte, mais l'équipe de chercheurs, dirigée par Masayo Takahashi du RIKEN Center for Developmental Biology, a reçu ensuite l'autorisation de poursuivre les essais supplémentaires chez d'autres patients, atteints d'un stade avancé de la maladie.

Une alternative éthique de laquelle s'inspirer ?

Source : RTL et Genethique.org