UNESCO : le Comité International de Bioéthique (CIB) plaide pour la protection du génome humain

Publié le : Thématique : Recherche biomédicale / Génétique Actualités Temps de lecture : 1 min.

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A l'UNESCO, lors des sessions de la Commission mondiale d'éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) et du Comité International de Bioéthique (CIB) du 29 septembre au 1er octobre 2015 à Paris, le CIB a appelé à un moratoire sur les techniques d'édition de l'ADN des cellules reproductrices humaines, afin d'éviter tout risque de dérive eugénique.
Cette session a porté sur les enjeux éthiques représentés par l'avancée de la technique dans le domaine de la génétique. Depuis 2012, de nombreuses techniques ont été mise au point, dont certaines permettent de modifier l'ADN, comme la technique baptisée « CRISPR-Cas9 ». Cette technique, très applaudie par la communauté scientifique, permet de séquencer, couper et modifier l'ADN. L'intérêt étant à terme de pouvoir guérir les maladies génétiques comme la drépanocytose (maladie héréditaire des globules rouges) ou la mucoviscidose.
Néanmoins, le danger est de toucher aux cellules germinales, porteuses de l'hérédité. En effet, toucher à des cellules qui ont vocation à se transmettre définitivement aux générations futures revient à modifier l'espèce humaine. De telles pratiques pourraient aisément mener à l'eugénisme. D'où la proposition de moratoire émise par le CIB.
Source : Notre Temps