Un avis sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs est en cours d'élaboration au sein de l'Académie

Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Les commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat reprennent mercredi 6 novembre la discussion des articles de la proposition de loi qui étend la possibilité de l'euthanasie aux mineurs d'âge. Les travaux révèlent une fracture au sein de la majorité entre d'une part les socialistes et libéraux, auteurs de la proposition de loi, et d'autre part le cdH et le CD&V. Le cdH a demandé des auditions supplémentaires, ce qui a été refusé.
Un avis sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs est en cours d'élaboration au sein de l'Académie royale de médecine, un organe consultatif auquel les autorités peuvent demander conseil en matière de santé publique, dont le sénateur Jacques Brotchi est le second vice-président.
La N-VA et les écologistes ont souhaité entamer la discussion des articles de la proposition de loi, mais ont néanmoins des réserves sur le texte, notamment sur la mention d'un « droit à l'euthanasie ».  La loi de 2002 établit une dépénalisation sous certaines conditions, non un droit. Les Verts souhaitent également voir supprimer l'accord requis des parents dès lors qu'un médecin doit,  par écrit, attester de la capacité de discernement du mineur.
S'il paraît très peu probable de rallier le cdH , les auteurs de la proposition ont les yeux tournés vers le CD&V. Els Van Hoof a précisé les objections de son groupe au texte. Parmi elles, la possibilité d'une euthanasie pour cause de souffrance psychique insupportable dont les chrétiens-démocrates flamands ne veulent pas entendre parler.