“ Entre 7.000 € et 11.000 € ” hors transport" titrait un article dans un média français. C'est le coût estimé par Jacqueline Jencquel, déléguée nationale chargée de l'accompagnement vers l'étranger et des relations avec les autres groupements dans le monde pour l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle assure le "relais" vers les pays comme la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse, pays ayant légalisé l'euthanasie ou le suicide assisté. " En dix ans, j'en ai accompagné une soixantaine à un moment ou à un autre de leur démarche".
"En Suisse, les suicides assistés se déroulent dans des lieux privés, des appartements ou des maisons. Contrairement à l'euthanasie, où c'est le médecin qui met fin à la vie du patient, c'est à la personne de libérer le puissant barbiturique dans sa perfusion, du pentobarbital de sodium dans ce cas.", précise l'article.
Plusieurs reportages ont également mis en lumière ces pratiques transfrontalières, qui, relayées par les médias, sont souvent utilisées pour influencer l'opinion publique des pays qui se refusent à dépénaliser ces gestes de mort provoquée, dont la France.
Malgré les précautions que prendront les médecins, le risque existe réellement de voir ces pratiques s'organiser de plus en plus et tirer profit de la vulnérabilité des personnes malades et désespérées.