Mourir à domicile coûte moins cher à la collectivité mais plus cher au patient en fin de vie.

Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Plusieurs éléments intéresants dans, l'étude de Gommaar Truyens « De Complexiteit van het thuis sterven »
Et tout d'abord ce paradoxe : la majorité des patients veulent mourir à la maison (70%), or, la majorité meurent à l'hôpital ou en Maison de Repos et de Soins (MRS) (51% en hôpital, 23% en MRS). De plus, même si le prendre soin à domicile revient beaucoup moins cher à la société, cela coûte plus cher au patient.
L'étude montre également que le lieu de la mort suite à une maladie ou en fin de vie est lié au niveau d'éducation et surtout au manque de support familial; ces éléments feront que la personne mourra à l'hôpital et non chez elle, comme elle l'aurait souhaité.
Gommaar Truyens identifie donc 5 raisons et explique pourquoi il est plus difficile de mourir à domicile : la charge de l'accompagnement et du prendre soin pour les proches, le manque de moyens financiers, le coût pour certains patients du soin à domicile explose dans certains cas, des situations d'angoisses difficilement gérables à domicile, le coût de la garde de nuit à domicile. D'autre part, l'étude confirme une nouvelle fois que la population en Flandre connaît très peu la portée et le contenu des soins palliatifs, ce qui explique que les personnes en fin de vie ou malades font relativement peu appel aux services des soins palliatifs.
Il y est rappelé qu'au plus tôt le patient en fin de vie fait appel aux soins palliatifs, au mieux la douleur peut être gérée. La qualité de vie du malade s'en trouve donc améliorée. Gommaar Truyens souligne aussi le fait que les équipes de soins palliatifs à domicile sont « depuis de nombreuses années confrontées à des difficultés financières croissantes »