Euthanasie : étude sur les pratiques et attitudes des médecins belges

Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Une étude vient de sortir dans le cadre du projet MELC (Monitoring the quality of End-of-Life Care in Flanders) du programme IWT-SBO (agence de financement pour la science et la technologie en Flandre). Elle révèle les motifs pour lesquels les médecins de Flandre n'ont pas déclaré à la Commission d'évaluation les euthanasies qu'ils ont pratiquées, alors que la loi les y oblige.
Que dit cette étude? Dans tous les cas où le médecin néglige son obligation de déclarer l'euthanasie à la Commission de contrôle, 18%  considèrent que la procédure administrative est fastidieuse, 12% que toutes les conditions et procédures légales n'étaient pas respectées. Dans  9% des cas non déclarés, le médecin a la conviction que l'euthanasie est une affaire privée entre son patient et lui-même, et, dans 2% des cas, le médecin aurait craint d'éventuelles poursuites juridiques.
Cette même étude éclaire aussi d'autres aspects : un médecin considère ou non un décès comme un cas d'euthanasie selon la substance utilisée pour induire ce décès. Lorsqu'il pratique l'euthanasie au moyen d'une dose excessivement élevée d'opaciés, le médecin ne perçoit généralement pas cet acte comme une euthanasie, mais comme une forme de sédation ou de soins palliatifs "exagérés".