CEDH : le petit Charlie Gard doit-il être débranché contre la volonté de ses parents ?

Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.

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La Cour européenne des droits de l'Homme à fait droit à la demande des parents du petit Charlie Gard, âgé de 10 mois et sévèrement atteint d'une affection mitochondriale, d'adopter des mesures provisoires pour préserver la vie de leur enfant et a enjoint à l'hôpital de fournir à Charlie « le traitement et les soins infirmiers indiqués afin de veiller à ce qu'il souffre le moins possible et à ce qu'il conserve toute sa dignité dans la logique, dans la mesure du possible, de son maintien en vie, jusqu'au mardi 19 juin 2017 à minuit », en attendant la décision finale des juges de la Cour de Strasbourg.

La High Court britannique, suivie par la Court of Appeal avait, en effet, validé l'arrêt des traitements ordonné par le personnel soignant, pour laisser Charlie « mourir dans la dignité », son état n'ayant, selon les médecins, aucune chance d'amélioration. De fait, à ce jour, Charlie ne peut ni voir, ni entendre, ni pleurer, ni avaler, ni respirer de manière autonome. Toutefois, ses parents ne désespèrent pas et souhaitent se rendre aux Etats-Unis pour explorer d'autres pistes. Mais ils se sont vu notifier une décision formelle des médecins d'interdire la sortie du territoire de l'enfant qui selon eux devra être débranché des appareils qui le maintiennent en vie. Le Dossier est même allé jusqu'à la Cour Suprême.

Désormais, la décision est entre les mains des juges de la Cour européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. Une chambre composée de sept juges examine en ce moment-même l'affaire.