Comment retrouver son père biologique ?

Publié le : Thématique : Droits et libertés / Filiation Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Leen Bastiaansen a appris à 21 ans qu'elle était un enfant de donneur et sa vie a basculé. C'est pourquoi, elle a créé Donorkind,  une asbl pour défendre les intérêts des enfants de donneur et les aider à se battre contre l'anonymat total des donneurs qui existe en Belgique. « Nous voulons faire prendre conscience que le don de sperme n'est pas anodin et qu'il y a des conséquences à long terme, et en premier lieu pour les enfants conçus de cette façon. (…)  Les cliniques de la fertilité prennent soin de leurs clients qui sont des parents voulant des enfants et des donneurs, qui peuvent rendre cela possible. Mais ils se fichent complètement des personnes qu'ils conçoivent tous les jours ! »
Le combat de  l'association Donorkind est aussi politique. « Nous essayons de convaincre les politiques que les lois concernant le don de sperme doivent être changées. Le don de sperme anonyme devrait être interdit parce que cela viole le droit fondamental de connaîte ses origines. Nous sommes conscientes que la biologie n'est pas la seule source de notre identité mais le fait d'être dans l'incapacité de retracer la moitié de son capital génétique est une situation très difficile à vivre pour beaucoup d'enfants de donneur. Plusieurs pays ont reconnu que l'anonymat du don de sperme, d'ovocyte ou d'embryons n'était pas éthique. Ils ont changé leurs lois. Mais les politiques belges ne comprennent toujours pas l'urgence de ce problème de société. Par conséquent, c'est aux enfants de donneur eux-mêmes de se lever pour faire entendre leurs droits et tenter de sensibiliser le plus grand nombre sur ce que nous ressentons et pourquoi nous voulons faire changer les choses. »
Plus d'infos sur www.donorkind.be En néerlandais uniquement mais une version française sera prochainement en ligne.