Après la publication dans les médias du cas d'une jeune fille victime d'une attaque cérébrale suite à la prise de la pilule du lendemain, plusieurs associations espagnoles ont réagi en dénonçant le « grave manque de prudence du gouvernement Zapatero » qui en a autorisé la vente libre.
Parmi ces associations, celle pour la Défense du droit à l'objection de conscience (ANDOC) qui, dans une lettre ouverte au bureau de présidence de l'ordre des pharmaciens, demande leur soutien afin d'obtenir le droit à l'objection de conscience qui leur permettrait ainsi de refuser de vendre la pilule du lendemain.
Dans cette lettre, la présidente de l'ANDOC, María Dolores Gómez Armenteros, dénonce, « l'irresponsabilité » de la distribution sans ordonnance de la pilule, soulignant que la mise en vente libre a provoqué à la fois une augmentation de la demande et l'« émigration » des patients depuis les centres de santé vers les officines de pharmacie, rendant quasi impossible le suivi thérapeutique.
Cela est d'autant plus grave que « plus de 30 % des utilisatrices sont mineures.»
Espagne : droit à l'objection de conscience pour les pharmaciens
Publié le : Thématique : Droits et libertés / Clauses de conscience Actualités Temps de lecture : 1 min.
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