Un certain type de FIV augmente le risque de retard mental

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Selon une étude publiée dans le Journal of American Medical Association, une méthode de fécondation in vitro (FIV), appelée ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection), augmente le risque, pour l'enfant qui en est issu, de développer un retard mental. L'étude  a porté sur un échantillon de 2,5 millions d'enfants nés en Suède entre 1982 et 2007. Au sein de cet échantillon, 30 959 enfants nés après fécondation in vitro ont plus particulièrement été étudiés par les chercheurs basés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Ils ont comparé six méthodes de FIV différentes, utilisées en Suède, ainsi que l'utilisation ou non d'embryons congelés.
Il ressort des travaux que les enfants nés par ICSI "avaient [...] 51% de chances supplémentaires de développer un retard mental, par rapport à ceux nés d'une FIV pratiquée avec une autre procédure - la prévalence du retard mental passant de 62 à 93 cas pour 100 000".
L'ICSI est une méthode utilisée dans environ la moitié des FIV, en particulier dans les cas d'infertilité masculine. Elle consiste à introduire directement le spermatozoïde sélectionné dans l'ovocyte. Source : AFP 02/07/2013

Voir aussi la Fiche didactique de l'IEB ICI