Procréation médicalement assistée : performances du CHRN à Namur

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Madame Anne Vansteenbrugge, biologiste responsable du laboratoire s'exprime sur les chiffres de réussite en procréation médicalement assistée qu'elle attribue à la qualité de l'accueil et à l'« environnement extrêmement performant où tout est contrôlé ». Le contrôle va jusqu'à une sélection tardive de l'embryon avant réimplantation. Le CHRN utilise en effet la culture prolongée (cinq jours de culture au lieu de trois comme c'est souvent le cas), ce qui permet d'être « encore plus sélectif et de choisir l'embryon ayant le plus de chance d'initier une grossesse. »
D'autre part, le docteur Patrick Pauwels, chef du service PMA, a mis en lumière certains chiffres : 15% des couples sont touchés par l'infertilité en Belgique. « Deux tiers des infertilités sont dus à des problèmes de sperme. Ces problèmes sont liés aux conditions actuelles: stress, tabac, alcool, pesticides, etc. Quant aux patientes fumeuses, il leur faudra deux fois plus de cycles en fécondation in vitro (FIV) pour obtenir une grossesse », ajoute-t-il.
Le service PMA intervient non seulement pour une femme vivant seule mais aussi pour les couples de lesbiennes leur proposant une insémination par un donneur. « Cela fait partie de l'esprit d'un hôpital public. La progression est très importante. Nous avons aussi beaucoup de demandes de femmes françaises homosexuelles. » Parmi les couples de lesbiennes, 30% des demandes viendraient de femmes françaises.
Parmi les nouveautés du CHR,  la création d'une banque d'ovules. Celle-ci permet aux femmes de préserver leurs ovules avant un traitement anti-cancéreux. Après leur guérison, ces patientes pourront disposer d'ovules sains. Le centre de PMA de Namur accepte aussi le « Social Freezing », technique qui permet aux femmes de faire congeler leurs ovules (Freezing), non pas pour une cause médicale mais pour convenance personnelle et  d'ainsi reporter à plus tard leur grossesse.
Voir à ce sujet  l'Avis de Comité de Bioéthique de Belgique.
Source :  JDM, d'après Belga.