Limiter le recours aux procréations médicalement assistées en Belgique ?

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Ce 23 octobre 2012, une proposition de loi a été déposée par Mme Elke Sleurs et consorts (doc 5-1816/1), afin d'instaurer une obligation d'échange d'information préalable à chaque traitement de l'infertilité.

Les auteurs partent d'un constat : l'augmentation constante du nombre de traitements de l'infertilité (2000 patients par 1 000 000 d'habitants, alors que la moyenne européenne tourne autour de 500) et des remboursements toujours plus généreux. L'IST (Instituut voor Samenleving en Technologie) est également demandeur d'une plus grande transparence pour pouvoir mieux évaluer l'efficacité réelle des traitements et les effets secondaires psychiques. Cet institut souligne qu'étant donné les fortes pressions psychologiques et les conséquences physiologiques, plus de la moitié des femmes qui suivent un traitement de l'infertilité présentent une dépression modérée.
L'IST craint également un recours trop rapide à ces techniques. Quant au Collège de médecins « Médecine de la reproduction », il avait déjà proposé en 2011 de durcir les critères d'accès au traitement et reconnaissait implicitement le risque d'une surconsommation dans le domaine de la médecine reproductive. Les auteurs souhaitent dès lors instaurer une obligation d'information centralisée de tous les traitements subis, quel que soit le centre, préalablement à chaque traitement d'infertilité.
Wetvoorstel in het Nederlands