Fécondation in vitro et travail : éviter les discriminations

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Un article paru dans De Standaard évoquait la difficulté rencontrée par de nombreuses femmes de conjuguer un traitement de fécondation in vitro (FIV) et leur travail. L'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes rappelle que les problèmes rencontrés par les travailleuses dans leurs relations de travail peuvent relever d'une discrimination.

Le traitement, « exigeant et contraignant », implique des conséquences, notamment sur le lieu de travail. Il peut en effet être difficile pour le couple de concilier leur emploi et leur suivi médical. L'Institut s'est joint à l'action d'une femme licenciée en raison d'absences liées à ses traitements de FIV. Le Tribunal du travail d'Anvers a reconnu en avril 2017 qu'un licenciement imposé à une femme, en raison de traitement de fertilité, revient à une discrimination fondée sur le sexe.

 « La grossesse, la maternité et la procréation médicalement assistée sont des réalités physiques qui ne concernent que les femmes et qui ne peuvent faire l'objet de traitements défavorables ou discriminations liées à ces situations » rappelle Michel Pastel, Directeur de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes.

L'Institut recommande aux travailleuses d'informer par écrit et par recommandé leur employeur de leur traitement médical, puis de leur grossesse, afin d'augmenter leurs chances d'être protégées contre ce type de discrimination.

Source : IEFH