Boîte à bébé

Publié le : Thématique : Début de vie / Grossesse Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Le nouveau-né confié à Anvers à une collaboratrice de l'asbl anversoise "Moeders voor Moeders" a été provisoirement baptisé "Adriaan De Kleine" et sera accueilli par Good Engels, le Centre de soins à l'enfant et de soutien à la famille du CPAS d'Anvers. Les services d'adoption ont entre-temps déjà entamé la recherche d'une famille adoptive, qui pourra faire peu à peu connaissance avec l'enfant dans les prochaines semaines.

Le nourrisson pourrait déjà être accueilli par une famille d'accueil dans moins d'un mois, a indiqué la présidente du CPAS, Leen Verbist, famille qui dans le futur deviendra normalement sa famille adoptive. La mère de l'enfant a toutefois six mois pour se faire connaître.
Le parquet anversois enquête toujours afin de découvrir l'identité de la mère. Abandonner son enfant est en effet normalement punissable, mais le parquet n'a pas voulu se prononcer de manière générale sur la situation juridique des "boîtes à bébé".
Grâce à 200 nouvelles boîtes qui ont été installées à travers le vieux continent ces 10 dernières années, Allemagne et République tchèque en tête, plus de 400 nouveau-nés y ont été recueillis.
En Belgique, c'est en 2007 que le premier bébé était retrouvé dans la seule et unique boîte existante, dans la province d'Anvers, à Borgerhout. Le second sera retrouvé deux ans plus tard. Pourtant, "Moeders voor Moeders", suivant les modèles allemand (80 boîtes) et tchèque (40 boîtes), l'avait mise en place dès l'an 2000.
"Nous avons toujours eu d'énormes difficultés à faire connaître notre boîte a bébé, expliquait alors Katrin Beyer, de cette ASBL qui fournit de l'aide matérielle aux familles démunies. Elle se disait partagée entre "la tristesse face à la détresse d'une maman qui n'a pas trouvé d'autre solution que de laisser son nouveau-né dans cette boîte à bébé et la satisfaction de voir que celle-ci a servi à quelque chose". Voilà qui illustre bien le sentiment ambivalent à l'égard de ces boîtes.

Voir aussi Dossier de l'IEB : Accouchement sous "X"