Portugal : une grand-mère portera l’enfant de sa fille

Publié le : Thématique : Début de vie / Gestation pour autrui Actualités Temps de lecture : 1 min.

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C'est en juillet 2016 que le Portugal a voté une loi autorisant sous certaines conditions la Gestation Pour Autrui (GPA). Une première requête vient d'être approuvée par le conseil portugais de la procréation médicalement assistée : une femme d'une cinquantaine d'années va donc porter l'enfant de sa fille qui a dans le passé subi une ablation de l'utérus, avant laquelle les médecins avaient toutefois prélevé et congelé ses ovocytes.

 

La GPA au Portugal est strictement limitée aux femmes qui souffrent d'une absence ou d'un dysfonctionnement de l'utérus qui empêche la grossesse de façon définitive. Ainsi elle est réservée aux couples hétérosexuels et homosexuels féminins mariés. Dans le cas d'un couple homosexuel féminin, les deux femmes doivent prouver leur incapacité médicale à mener une grossesse. La loi précise que la GPA est réservée aux « couples », et donc ne la permet pas aux femmes seules.

De plus, la mère porteuse ne peut recevoir aucune compensation financière. Le couple s'engage tout de même à payer tous les coûts financiers, justificatifs à l'appui, encourus directement la grossesse.

 

Enfin, seule la GPA « totale » est autorisée, c'est-à-dire que la mère porteuse ne donne pas ses ovocytes. Elle s'engage, également, à limiter le contact au strict minimum avec le bébé afin d'éviter tout risques psychologiques et affectifs, sauf si la mère porteuse fait partie de la famille. Dans ce cas-là elle pourra garder contact avec le bébé. Enfin, dans le cas de la GPA, les parents génétiques sont dès la naissance considérés comme les vrais parents de l'enfant.