Les échographistes belges s’inquiètent de la décision de la Cour d’Appel de Gand

Publié le : Thématique : Début de vie / Diagnostics prénataux Actualités Temps de lecture : 1 min.

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On se rappelle la condamnation d'un gynécologue de la région de Courtrai à dédommager de 100.000 euros les parents d'un enfant handicapé parce qu'il les avait avertis trop tard du handicap de leur petite fille, les empêchant de procéder à un éventuel avortement.
Cette affaire s'inscrit dans la lignée de plusieurs actions judiciaires et la décision de la Cour est lourde de conséquences, notamment dans l'optique d'une médecine défensive. « Une certaine peur s'installe chez les gynécologues et il est de plus en plus difficile de trouver des échographistes vu les risques liés à la pratique » souligne le Pr Jean-Pierre Schaaps, président du groupement des gynécologues-obstétriciens de langue française de Belgique (GGOLFB).
Le Journal du Médecin pose des questions essentielles : un Etat de droit digne de ce nom peut-il rencontrer une demande de ce type ? Et ceux qui avalisent une telle révolution ont-ils pensé aux conséquences psychologiques pour l'enfant ? Quelle sera sa réaction lorsqu'il découvrira ou apprendra que ses parents ont voulu l'empêcher de vivre et qu'à sa naissance, ils ont réclamé et obtenu indemnité du chef de cette naissance ? Peut-on imaginer atteinte plus profonde à la confiance ?
Se pose aussi la question de savoir si un avortement peut être réalisé jusqu'au jour précédant la naissance. (voir Bulletin de l'IEB)
Dossier complet sur ce sujet :" La naissance handicapée : un préjudice indemnisable ?"