Le nouveau test sanguin maternel pour déceler trisomie 21 du fœtus

Publié le : Thématique : Début de vie / Diagnostics prénataux Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Des femmes enceintes néerlandaises se déplacent en Belgique pour faire un test permettant de vérifier si leur enfant est atteint du syndrome de Down. Ce test*, interdit aux Pays-Bas, est réalisé sur un échantillon de sang maternel et permet de vérifier certaines anomalies au niveau des chromosomes. D'après les dires de la Ministre, il est actuellement en phase de validation clinique au sein des huit centres belges de génétique humaine. Le Conseil Supérieur de la Santé examine actuellement la plus-value de ce test fort coûteux (400 euros) (soit 55 millions d'euros/an pour 66,000 femmes enceintes) et les conditions dans lesquelles il devrait être effectué. De plus, un groupe mixte a été composé avec des représentants du KCE, des centres génétiques, du Collège de l'hérédité humaine et du Collège maternité et soins périnataux pour harmoniser les initiatives et un avis à ce sujet a été demandé au comité consultatif de bio-éthique.
Ce test n'est actuellement pas remboursé par l'assurance soins de santé obligatoire, ce qui n'empêche pas les firmes qui le commercialisent d'exercer une forte pression. « La performance du test déterminera dans quelle mesure il vaut mieux limiter le test aux grossesses à risque, plutôt que d'être appliqué à plus grande échelle. En raison de l'impact éventuel des résultats de ces tests, un accompagnement psychologique des parents est très important. », précise la Ministre. En cas d'anomalie révélée par le NIPT, l'avortement est présenté comme étant l'issue normale pour les parents.

* Non Invasive Prenatal Tests (NIPT), ou encore des Non invasive Fetal Trisomy tests(NIFTY).

Source : Question écrite n° 5-8754 de Nele Lijnen (Open Vld) du 17 avril 2013- réponse de la Ministre Onkelinx du 16 décembre 2013.