Québec : la pilule abortive n’est pas une pilule comme une autre

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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La pilule abortive, qui n'est pas à confondre avec la contraception orale d'urgence, permet de provoquer l'interruption d'une grossesse jusqu'à 9 semaines de grossesse (jusqu'au 63e jour). Elle est depuis peu disponible au Québec, sur simple prescription médicale.

Le Collège des médecins du Québec a publié en décembre 2017 des directives cliniques pour encadrer ce type d'avortement médical et les procédures qui y sont associées. Il réitère aujourd'hui l'importance pour tout médecin d'en tenir compte.

L'avortement par pilule abortive est un avortement qui doit lui aussi être suivi par des gynécologues et obstétriciens formés en la matière. Une formation théorique et pratique couvrant l'ensemble des procédures d'interruptions de grossesse est requise, afin que le médecin soit à même de juger avec certitude que le type d'avortement qu'il prescrit à sa patiente est le mieux adapté. Le processus nécessite également une évaluation médicale complète, un soutien psychologique et un suivi appropriés.

Le Collège insiste donc que tous les médecins ne sont pas aptes à ordonner des avortements par pilule abortive, puisqu'il ne s'agit pas simplement de prescrire cette pilule.

En Belgique, la pilule abortive peut être prise jusqu'à 7 semaines de grossesse. Comme au Québec, elle ne se vend pas en pharmacie, mais est uniquement délivrée aux médecins habilités à pratiquer des avortements. Les médecins sont tenus d'en justifier chaque utilisation, et d'en garder une trace dans le dossier médical de la patiente.

 Sources : CMG.org