Maroc : élargissement de la loi sur l’avortement
Thématique : Début de vie / Avortement
Publié le : 03/06/2015

Jusqu'à présent, au Maroc, la pratique de l'avortement n'était dépénalisée que dans le cas où la santé de la femme était en danger. Depuis plusieurs mois, cependant, certaines associations ont accentué la pression sur l'opinion publique et le monde politique pour réclamer un élargissement des conditions d'accès à l'avortement en vue de lutter contre « l'avortement clandestin et non médicalisé ». C'est ainsi que le 15 mai dernier, un communiqué annonçait que l'avortement pourrait dans un avenir proche ne plus être pénalement condamné pour les cas de viol ou d'inceste, ou dans le cas de graves malformations ou de maladies incurables du foetus, maladies dont la liste reste à définir.
Sources : L'Economiste et Gènéthique
Articles similaires

Avortement : le Conseil d'Etat a rendu son avis sur les amendements à la proposition de loi
- Avortement
La demande d'avis concerne 30 amendements à la proposition de loi 'modifiant diverses dispositions législatives en vue d'assouplir les conditions pour recourir à l'interruption de grossesse'. Cette proposition de loi fut adoptée en deuxième lecture, le 20 décembre 2019, par la Commission de la Justice de la Chambre de Représentants, faisant suite à un premier avis du Conseil d'État. Celui-ci n'avait alors soumis aucune critique sur le texte, hormis concernant l'extension du délit d'entrave, qu...
L’objection de conscience sous le feu des pro-avortement en Pologne
- Avortement
Un médecin polonais, professeur et obstétricien de renom, a invoqué sa clause de conscience en refusant de pratiquer un avortement sur une femme enceinte par fécondation in vitro d'un enfant malformé. Le Pr Bogdan Chazan de l'hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie, a proposé de prendre le meilleur soin possible de la mère et de l'enfant jusqu'après l'accouchement, et de procurer des soins palliatifs au bébé dont la malformation laissait en effet prévoir qu'il ne survivrait guère. La santé de ...
Pays-Bas : 75% des citoyens de plus de 35 ans sont favorables à l’avortement
- Avortement
Aux Pays-Bas, 75% des citoyens de plus de 35 ans sont favorables à l'avortement alors que ce chiffre baisse à 66 % pour ceux dont l'âge se situe entre 18 et 35 ans.Les personnes interrogées lors de cette enquête qui se veut indépendante, pensent que la majorité des femmes choisissent d'avorter parce qu'elles ne veulent pas l'enfant (27%), d'autres parce que l'enfant est porteur d'un handicap (26%) ou après un viol (17%).
Près de la moitié des personnes interrogées trouvent que l'avortement se...