Chili et Pérou : résistance à la pression de l‘avortement

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Deux projets de loi ont été déposés respectivement au Pérou et au Chili en faveur d'une dépénalisation de l'avortement. Toutefois, ces deux Etats d'Amérique du Sud voient en leur sein une véritable résistance à cette réforme.
Au Pérou, le 26 mai 2015, le Congrès a largement rejeté le projet de loi déposé par les associations féministes visant à autoriser l'avortement en cas de viol. La législation péruvienne maintient donc la prohibition de l'avortement, considéré sous toutes ses formes comme un crime, à l'exception des cas où la poursuite de la grossesse représente un risque mortel pour la mère.
Au Chili, à l'annonce de la transmission au Parlement d'un projet de loi portant sur la dépénalisation de l'avortement par la présidente du Chili, Michelle Bachelet, de nombreux médecins se sont levés derrière les organisateurs du mouvement “#NadieSobra” (personne n'est de trop) pour mener une campagne vidéo de protestation sous le slogan “#Nocuentenconmigo” (ne comptez pas sur moi).
Invoquant leur objection de conscience, les médecins ont menacé, si cette loi venait à passer, de ne pas l'appliquer au motif qu'ils ont « choisi d'être des professionnels de la santé pour soigner, soutenir et protéger la vie de chacun. »
Comme au Pérou, le Chili dispose déjà d'un protocole médical pour les cas où la grossesse menacerait la vie de la mère.
Lien vers la vidéo chilienne : ICI

 


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