Statut du corps humain
Statut de l'embryon: la question interdite !
Auteur / Source : Aude MIRKOVIC Publié le : Thématique : Statut du corps humain Études Temps de lecture : 1 min.
Statut et nature ? II n'est pas anodin de poser une question telle que celle du statut de l'embryon. Pareille interrogation commande en effet de s'interroger sur sa nature. Car, si le statut de l'embryon est composé des règles qui lui sont applicables, il ne peut s'agir d'un ensemble de dispositions juxtaposées mais d'un corps de règles cohérent découlant de ce qu'est l'intéressé, c'est-à-dire de sa nature. Si l'embryon n'a pas de statut en droit français c'est parce que la question de sa natu...
A propos de la "mort cérébrale"
Auteur / Source : Prof. Dr Pablo Requena Meana Publié le : Thématique : Statut du corps humain Études Temps de lecture : 13 min.
En 1968, un comité d'experts de l'Université de Harvard a proposé une définition du coma irréversible, qu'il a appelé “mort cérébrale” (brain death), et il a établi un protocole pour son diagnostic. Depuis lors, ce terme fait partie intégrante tant du vocabulaire scientifico-médical que du langage commun. Ces dernières décennies, s'est instauré un débat, plus philosophique que médical, sur le concept de “mort cérébrale”. Chez certains, cette discussion a suscité un doute sur la validité de ce ...
Dignité de la personne et statut du corps humain
Auteur / Source : Eric de Rus Publié le : Thématique : Statut du corps humain Études Temps de lecture : 33 min.
En effet, le corps humain n'est pas simplement un objet matériel parmi d'autres, mais il est le signe de notre humanité et de notre subjectivité, d'où l'intérêt de réfléchir sur celui-ci notamment lorsqu'on cherche à comprendre ce qu'est l'homme. Ainsi, à la question en apparence très simple de savoir de quoi le corps est-il signe, nous pouvons répondre : « D'une présence humaine », dans la mesure où « c'est dans et avec son corps que chacun de nous est né, vit et meurt ; c'est dans et par s...
Vers un commerce du corps humain ?
Auteur / Source : Xavier Dijon (FUNDP, Namur) Publié le : Thématique : Statut du corps humain Études Temps de lecture : 18 min.
(paru dans le Journal des Tribunaux, 9 septembre 2006, n° 6233, pp. 501-504) La vague bioéthique amène de nos jours sur les rivages de la morale et du droit la remise en cause du principe de non-commercialisation du corps humain. La pénurie actuelle d'organes et de gamètes incite en effet certains médecins et scientifiques à encourager par la promesse d'une rémunération la cession, par un sujet, d'un organe ou d'un tissu venu de son corps. Le raisonnement semble imparable : puisque ...