Avis CCB euthanasie souffrance psychique, affections psychiatriques, fatigue de vivre
Thématique : Fin de vie / Non classés
Publié le : 14/12/2017
Auteur / Source : Comité Consultatif de Bioéthique de Belgique
Avis n° 73 du 11 septembre 2017 concernant l'euthanasie dans les cas de patients hors phase terminale, de souffrance psychique et d'affections psychiatriques
Table des matières:
Quelle est la base juridique pour obtenir l'euthanasie lorsque le demandeur n'est pas en phase terminale d'une maladie
Existe-t-il une nécessité sociale de clarifier le concept de souffrance psychique constante et insupportable qui ne peut êtreapaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable?
Clarification des concepts : La souffrance - La capacité de discernement -Diagnostiquer l'affection médicale, grave et incurable - Fatigue de vivre et vie accomplie Etudes empiriques en Flandre concernant l'évolution de la fréquence d'euthanasie Etudes empiriques sur la fatigue de vivre et la vie accomplie en Flandre et aux Pays- BasImplications (pour la demande d'euthanasie) de refus d'un traitement
Il revient au médecin de décider en dernier ressort du caractère apaisable ou non de la souffrance du patient
Le médecin est responsable pour diagnostiquer l'(in)curabilité d'une affection,le dernier mot concernant le caractère (in)supportable de la souffrance revient au patient et le caractère (in)apaisable de la souffrance est le fruit d'un dialogue approfondi et soutenu entre le patient et son médecin Le débat sur la fatigue de vivre Le débat aux Pays-Bas: l'affaire Brongersma (2002) et le rapport d'avis sur ‘la vie accomplie' (2016) Quel est le pouvoir d'interprétation laissé aux prestataires de soins concernant le champ d'application de la loi sur l'euthanasie Proposition d'approche pour clarifier les demandes d'euthanasie en cas de fatigue de vivre Quelle est la base juridique pour obtenir l'euthanasie lorsque le demandeur n'est pas en phase terminale d'une maladie Existe-t-il une nécessité sociale de clarifier le concept de souffrance psychique constante et insupportable qui ne peut êtreapaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable? Sur l'évaluation a priori versus a posteriori des demandes de l'euthanasieSur l'expertise requise des médecins pratiquant l'euthanasie et les médecins consultés
Sur le statut des avis des médecins consultés Sur le rôle de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de la loi relative à l'euthanasie (CFCEE)- fatigue de vivre
- vie accomplie
- vie complète
- voltooid leven
- psychique
- psychiatrique
- contrôle euthanasie
- loi euthanasie
Articles similaires
Rapport de la Commission d'évaluation euthanasie 2014
- Fin de vie
Sixième Rapport aux Chambres Législatives (Années 2012 et 2013)Euthanasie : accroissement de 89% en 4 ans
03/09/2014 - Fin de vie
La loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie prévoit que la Commission fédérale chargée du contrôle et de l'application de la loi, dresse tous les deux ans un rapport à l'intention du législateur. Voici donc la sixième mouture, qui couvre les années 2012-2013.
Le rapport comporte tout d'abord un volet statistique, dont on retiendra ici que le nombre d'euthanas...
Problèmes de l’assistance médicale au suicide en Suisse
- Fin de vie
Une prise de position de la Commission Centrale d'Éthique (CCE) de l'Académie Suisse des Sciences Médicales relative aux problèmes de l'assistance médicale au suicide.A plusieurs reprises, la Commission Centrale d'Éthique de l'ASSM (CCE) a été priée de prendre position dans des cas individuels d'assistance au suicide. La question régulièrement mise en avant était de savoir si les médecins experts, respectivement ceux qui établissent les prescriptions, agissaient dans le respect des directive...