Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie de plus en plus ardu

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Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie de plus en plus ardu

Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie de plus en plus ardu

Lundi 19 octobre, le journal Le Soir publiait un article « L'euthanasie en panne de contrôle », exposant la difficulté de la Commission fédérale de contrôle de l'euthanasie en Belgique à renouveler ses membres. Sur 16 membres, et autant de suppléants, il manque 7 professeurs à l'appel. En réalité, les conditions sont très strictes pour être admis dans la Commission de contrôle, alliant parité hommes/femmes, compétences professionnelles, parité philosophique et linguistique.

En outre, face à l'augmentation des cas d'euthanasies (plus de 2000 par an) en Belgique, plusieurs membres se sont retirés de la Commission devant la charge de travail croissante. « On me disait qu'il n'y avait que quelques dizaines de dossiers par mois. Or, aujourd'hui ce sont en moyenne 200 dossiers, dont 80 à 90% en néerlandais, qu'il s'agit de lire et de préparer avant la Commission qui se tient une fois par mois, le jeudi à 17h » déplore Claire Nouwynck, chef de clinique adjointe en oncologie médicale à l'hô...

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Belgique : soins palliatifs insuffisants pour les enfants

Belgique - Belgique : soins palliatifs insuffisants pour les enfants

Dans un article publié dans le journal Le Soir, le 11 octobre 2015, le Docteur Christine Fonteyne, responsable de la coordination entre l'hôpital et la maison des jeunes patients à l'Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF), interpelle les pouvoirs publics pour obtenir de plus grands moyens financiers pour les soins palliatifs pour enfants.

Cet établissement très réputé pour les soins palliatifs pédiatriques constitue une des deux seules équipes bruxelloise dans ce domaine. Sur toute la Belgique, les trois fédérations des soins palliatifs ne comptent que 5 équipes spécialisées pour les enfants, alors que la demande augmente très fortement. En effet, les avancées de la médecine permettent à beaucoup d'enfants d'échapper à la mort, même en cas de graves maladies. Mais le suivi des patients et de leurs familles requiert alors plus de besoins.

En six ans, le nombre de patients a presque triplé puisqu'en 2008, la Fédération bruxelloise des soins palliatifs accueillait 13...

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Espagne : arrêt de l’alimentation et de l’hydratation d’une petite fille handicapée

Espagne - Espagne : arrêt de l’alimentation et de l’hydratation d’une petite fille handicapée

Le 9 octobre 2015, Andrea Lago Ordonez est morte à l'âge de 12 ans après avoir été privée d'alimentation et reçu une hydratation minimale pendant 4 jours à l'hôpital universitaire de Saint Jacques de Compostelle en Espagne.

Cette petite fille espagnole était atteinte d'une grave maladie dégénérative. Son cas s'était aggravé, et Andréa Lago Ordonez avait été placée sous sédation, en étant alimentée par sonde gastrique. Ses parents ont demandé l'arrêt de cette alimentation. Après un premier refus de l'hôpital, au motif que la petite fille ne souffrait pas, ils ont obtenu qu'on lui retire la sonde gastrique et qu'on diminue fortement son hydratation.

Il a fallu quatre jours pour que cette petite fille, qui n'était pas en fin de vie, meure par abstention de soins et de l'effet de la sédation. Beaucoup de personnes et de médecins s'étaient mobilisés depuis quelques mois pour empêcher la mort de cette petite fille. Ils craignent désormais une véritable dérive vers l'euthanasie par arrêt ...

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France : extension du don de gamètes aux personnes n’ayant pas eu d’enfants

France : extension du don de gamètes aux personnes n’ayant pas eu d’enfants

Le 15 octobre 2015, Marisol Touraine, Ministre en charge de la Santé en France a pris un décret en application de la loi de bioéthique du 7 juillet 2011 afin d'élargir les conditions de don d'ovocytes aux personnes n'ayant pas eu d'enfants, alors que la loi limitait auparavant le don d'ovocytes aux femmes majeures jusque 37 ans et ayant déjà donné naissance à un enfant. Les hommes ont jusque 45 ans pour effectuer un don de sperme.

Le but de cette nouvelle mesure est d'accroître le nombre de Fécondations In Vitro Et Transfert d'Embryon (FIVETE) d'une part et d'élargir le pourcentage de chances de réussite des FIVETE car le taux de réussite augmente avec des donneuses plus jeunes qui produisent davantage d'ovocytes. Les derniers chiffres fournis par l'Agence de la Biomédecine (ABM) indiquent qu'en 2013, sur 797 tentatives, seuls 198 enfants sont nés. Près de ¾ des opérations ont donc échoué. Ainsi, il faut beaucoup de gamètes pour peu de chances de réussite. L'objectif du Ministère de...

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