Logo IEB Institut Européen
de Bioéthique

Votre centre de référence sur l'actualité et les questions de bioéthique

Début de vie Avortement Avortement Actualités

L'avortement désormais classé parmi les soins de santé en Nouvelle-Zélande

L'avortement désormais classé parmi les soins de santé en Nouvelle-Zélande

La nouvelle loi néo-zélandaise sur l'avortement est devenue effective en ce début de semaine (voir Actualité IEB au moment des débats). Celle-ci considère l'avortement jusqu'à 5 mois de grossesse comme un soin de santé, accessible sans restriction.

Il n'empêche que le statut de l'avortement reste trouble d'un point de vue juridique et ontologique. D'un côté, l'avortement fait désormais partie des soins de santé. De l'autre, provoquer la mort d'un enfant à naître reste un crime si l'avortement ne respecte pas les conditions légales.

Cette ambiguïté est renforcée par le caractère vague des conditions requises pour avorter au-delà de 20 semaines de grossesse : la loi exige que l'avortement soit « cliniquement approprié ». Pour y conclure, le médecin doit prendre en considération l'âge du foetus, ainsi que la santé physique, mentale et le “bien-être général” de la femme enceinte. Notons que ce dernier paramètre lui donne une marge d'appréciation bien large. Il doit en outre recueillir l'avis d'un deuxième médecin, non contraignant. Cependant, s'il considère qu'il y a urgence médicale, le médecin peut passer outre toutes ces conditions.

L'ultime échappatoire à une condamnation (jusqu'à 14 ans de prison) pour un avortement pratiqué en dehors des conditions légales, est la bonne foi du praticien : s'il a agi « de bonne foi » en voulant protéger la vie de la mère, il ne pourra pas être jugé coupable.

L'alignement de ces dérogations, fortement subjectives d'ailleurs, laisse penser qu'il ne reste que peu ou plus de limites à la pratique de l'avortement en Nouvelle-Zélande, et ce jusqu'au terme de la grossesse.

A propos de l'Avortement Avortement

Début de vie À la une

Nos thèmes

Restez informé

Abonnez-vous à notre lettre d'information pour ne rien manquer de nos événements et de l'actualité bioéthique !

Soutenir l'IEB

Pour déployer ses activités, l'IEB compte uniquement sur l'enthousiasme et la motivation de donateurs privés.

Tout don de 40 € ou plus en faveur de l'IEB est déductible fiscalement en Belgique et vous permet de récupérer 45% de votre don.

Par exemple, un don de 100 € vous coûtera en réalité 55 €, car vous pouvez déduire 45 € des impôts.