Que faire des embryons conçus après le divorce des parents ?

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Que faire des embryons déjà conçus lorsque les parents divorcent ?

Que faire des embryons déjà conçus lorsque les parents divorcent ?

Une personne divorcée a-t-elle le droit de préserver les embryons congelés du couple, si l'autre partenaire n'en veut plus ?

Aux Etats Unis, lorsque des époux auteurs d'un « projet parental » via fécondation in vitro divorcent, aucune loi ni jurisprudence uniforme ne règle pour l'instant la question du sort des embryons créés puis congelés. Le cas de Mandy et Drake Rooks aborde une nouvelle fois cette problématique sensible.

Le couple, en plein divorce, se bat depuis plusieurs années à propos du sort de leurs 6 embryons congelés. Tandis que Mandy Rooks désire les garder pour avoir une chance de procréer encore, Drake Rooks voudrait les supprimer, car il ne souhaite plus avoir d'enfants, et certainement pas par le biais de son ex-épouse.

Glenn Cohen, Professeur en droit, souligne le caractère crucial de ce type de disputes :  quelle est la juste balance entre le droit d'une personne de procréer et son droit de ne pas être forcé à procréer malgré elle ?

D'après Drake Rooks, « un ho...

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Création du Ministère de la solitude… pour faire des économies

Royaume-Uni - Création du Ministère de la solitude… pour faire des économies

Selon la Croix-Rouge britannique, quelque 9 millions de personnes se sentent souvent ou toujours seules au Royaume-Uni. Plus de 200.000 personnes âgées ont confié à l'organisation Age UK n'avoir parlé à personne depuis plus d'un mois.

Ce constat alarmant a mené le gouvernement britannique à créer le tout premier ministère de la solitude, dont Tracey Crouch sera la ministre. Sa nomination est considérée de par le monde comme un événement historique, qui pourrait générer une réaction dans bien d'autres pays occidentaux, notamment en Belgique où se répand chez nos aînés ce qui a été appelée « fatigue de vivre », crise existentielle fréquemment liée à un isolement profond. Au total, une personne sur 4 souffrirait de solitude en Belgique, principalement dû au manque de contact humain ou à une pression sociale.

Le plus grand mérite de cette nomination britannique est peut-être d'imposer sur la place publique une réalité que très peu veulent regarder en face, et de reconnaître officiellem...

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Les demandes d’euthanasie à la “Levenseindekliniek” augmentent chaque année

Les demandes d’euthanasie à la “Levenseindekliniek” augmentent chaque année

En 2017, 2500 personnes ont contacté la clinique de fin de vie aux Pays-Bas (« Levenseindekliniek » - LEK) parce qu'elles souhaitaient se faire euthanasier. Pour rappel, la LEK accueille principalement des patients qui ne trouvent pas d'autre médecin désirant donner suite à leur demande d'euthanasie.

Ceci représente une augmentation de 38 % des demandes par rapport à 2016. La clinique a approuvé la demande de près d'une personne sur 3,  soit 747 personnes.

Parmi celles-ci, 239 personnes (soit 32 %) souffraient de maux somatiques, 187 étaient atteintes de poly-pathologies liée à la vieillesse (soit 25 %), 179 personnes par un cancer (soit 24 %), 75 étaient atteintes de démence (soit 10 %) et 67 dans un état de souffrance psychique (9 %).

La clinique, qui compte 59 médecins, avait annoncé être en pénurie de médecins fin 2017 et souhaiterait doubler ses effectifs en 2018.

Source : Medisch Contact

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