Belgique : renforcer les soins de santé mentale des personnes âgées ?

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Belgique : renforcer les soins de santé mentale des personnes âgées ?

Belgique - Belgique : renforcer les soins de santé mentale des personnes âgées ?

A l'heure où l'on évoque la question de l'euthanasie pour "Dépression" et "Fatique de vivre" (Voir Dossier IEB), le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) plaide pour un renforcement des soins de santé mentale des personnes âgées. Nul besoin de créer un réseau spécifique et séparé, comme cela existe pour les enfants et adolescents. Les personnes âgées constituent en effet une catégorie de patients très hétérogène. Leurs soins ne peuvent être organisés sur la seule base de l'âge, puisque certains sont encore en bonne forme, actifs et autonomes.

Si les soins aux aînés peuvent être englobés dans les soins des adultes en général, les problèmes de santé mentale des aînés nécessitent toutefois des connaissances spécifiques, à la frontière entre la psychiatrie et la gériatrie. Il est donc indispensable pour le KCE de sensibiliser tous les soignants aux spécificités de la psycho-gériatrie et de créer une compétence spéciale en psychiatrie de la personne âgée.

Pour identifier l...

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Suisse : nouveauté : des coaches en désir d’enfant soutiennent les couples infertiles

Suisse : nouveauté : des coaches en désir d’enfant soutiennent les couples infertiles

En Suisse, de 10 à 15% des couples sont confrontés à des problèmes d'infertilité.

L'infertilité, physique ou psychologique, s'apparente à une crise existentielle pour de nombreuses femmes, comparables à un burn-out. Consciente de l'urgence liée à son âge, c'est la femme qui en souffre le plus, alors qu'elle n'est pas plus souvent que l'homme la cause de l'infertilité du couple (en Suisse, 30% des cas d'infertilité sont d'origine masculine, 30% d'origine féminine, 20% d'origine mixte et 20% d'origine inconnue).

En 2016, 6.049 couples ont bénéficié d'une PMA (Procréation médicalement assistée). La majeure partie des couples infertiles sont en bonne santé psychique au départ, explique le Dr Isabelle Streuli, responsable de l'unité de médecine de la reproduction aux HU de Genève. Mais en cas d'échecs répétés ou d'issues défavorables au traitement, l'incompréhension et l'anxiété s'installent.

La principale source de cette souffrance serait la perte de contrôle, renforcée par l'usage de...

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Belgique : l’oncofreezing pour pallier les risques d’infertilité

Belgique : l’oncofreezing pour pallier les risques d’infertilité

Entre la mi-avril 2017 et la mi-janvier 2018, 303 patients atteints d'un cancer ont fait congeler leur matériel génétique destiné à la reproduction (ovules et sperme). Parmi eux, 209 hommes et 94 femmes. 30 personnes avaient moins de 16 ans.

Cette technique de l' « oncofreezing »  est principalement appliquée chez les jeunes patients devant subir un traitement lourd qui pourrait affecter leur fertilité, tel que la chimiothérapie, explique le cabinet de la ministre de la Santé. "Grâce à cette technique, les patients ne doivent plus définitivement mettre de côté leur rêve d'avoir des enfants."

Depuis l'année dernière, ce procédé est intégralement remboursé pour deux groupes de patients : les patients atteints d'un cancer qui sont sur le point de subir un traitement lourd et les femmes qui souhaitent se faire prélever les ovaires par mesure de précaution, par exemple en cas de risque élevé de cancer du sein et/ou des ovaires.

"Il reste encore de la marge dans le budget annuel de 4 mi...

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Chypre assouplit sa législation sur l’avortement

Chypre assouplit sa législation sur l’avortement

Jusqu'à présent, à Chypre, l'avortement n'était possible que si deux médecins certifiaient que la grossesse non-plnifiée posait des risques sérieux pour la santé physique ou psychologique de la femme.

Suite à l'adoption au Parlement des amendements modifiant le code pénal, une femme pourra désormais mettre fin à sa grossesse dans un délai de 12 semaines sans justifier d'un risque pour sa santé. Elle devra tout de même consulter un médecin.

Dans les cas de viol ou d'inceste, ce délai sera prolongé à 19 semaines, et les femmes qui s'en disent victime n'auront plus à produire une confirmation de la police.

S'il n'existe pas de données fiables sur les avortements à Chypre, des femmes se tournent vers cette pratique clandestinement, assure la députée Stella Kyriakides, présidente du comité parlementaire sur l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. De nombreuses cliniques privées le pratiqueraient officieusement. Si les poursuites en justice sont rares, les médecins agissen...

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