Les opérations transgenres, un succès grandissant

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Les opérations transgenres, un succès grandissant

Belgique - Les opérations transgenres, un succès grandissant

En Belgique, certains soins apportés aux personnes transgenres sont désormais couverts. La Ministre de la Santé a annoncé en 2016 réserver un budget de 1,17 millions d'euros à leur accompagnement psycho-social.

Depuis l'entrée en vigueur de sa convention du « soin transgenre » ("transgenderzorg") en octobre 2017, les personnes transgenres ont le droit de se faire rembourser jusqu'à quinze séances de soins psychosociaux et obtenir un forfait pour leur traitement hormonal, à condition de consulter dans deux centres spécifiques, à l'UZ Gent ou à Liège.

À l'UZ Gent, 581 personnes transgenres ont déjà pu bénéficier de cet accompagnement. 524 adultes et 57 enfants ou adolescents.

Aux Etats-Unis, le nombre d'opérations génitales de personnes transgenres a quadruplé entre 2000 et 2014. Loren Schechter, chirurgien spécialiste en la matière, transforme aujourd'hui les organes génitaux de près de 300 personnes par an, contre 50 en 2000.

Afin d'étudier les raisons de cette tendance, trois ...

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Fécondation in vitro et travail : éviter les discriminations

Fécondation in vitro et travail : éviter les discriminations

Un article paru dans De Standaard évoquait la difficulté rencontrée par de nombreuses femmes de conjuguer un traitement de fécondation in vitro (FIV) et leur travail. L'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes rappelle que les problèmes rencontrés par les travailleuses dans leurs relations de travail peuvent relever d'une discrimination.

Le traitement, « exigeant et contraignant », implique des conséquences, notamment sur le lieu de travail. Il peut en effet être difficile pour le couple de concilier leur emploi et leur suivi médical. L'Institut s'est joint à l'action d'une femme licenciée en raison d'absences liées à ses traitements de FIV. Le Tribunal du travail d'Anvers a reconnu en avril 2017 qu'un licenciement imposé à une femme, en raison de traitement de fertilité, revient à une discrimination fondée sur le sexe.

 « La grossesse, la maternité et la procréation médicalement assistée sont des réalités physiques qui ne concernent que les femmes et qui ne peuvent faire l...

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Pays-Bas : 4 nouvelles euthanasies sous enquête pénale

Pays-Bas : 4 nouvelles euthanasies sous enquête pénale

En 2017, les Commissions régionales de contrôle de l'euthanasie néerlandaises (RTE) ont jugé 12 cas (sur les 6.585 déclarés) non-conformes aux exigences de la loi de 2002. 10 dossiers ont déjà été examinés par le Ministère Public, et sur ceux-ci, 4 font désormais l'objet d'une enquête pénale.

Deux des 4 euthanasies sous enquête ont été pratiquées par un même médecin gériatre, de la « Levenseindekliniek ». Il a euthanasié une personne atteinte d'Alzheimer sur base de sa déclaration anticipée, sans pouvoir démontrer qu'elle se plaignait de souffrances et avait à un moment confirmé sa volonté de mourir avant qu'il ne passe à l'acte. Aucun des trois autres médecins impliqués dans la procédure n'avaient par ailleurs jugé insupportable sa souffrance. (Voir ICI)

L'autre personne souffrait de polypathologie, et a été euthanasiée alors que souffrance était encore apaisable, a jugé le RTE.

La troisième personne euthanasiée souffrait également de polypathologie. Son médecin, insistant d'abor...

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Inde : autoriser l'arrêt des soins et des traitements quitte à provoquer la mort

Inde : autoriser l'arrêt des soins et des traitements quitte à provoquer la mort

Ce vendredi 9 mars 2018, la Cour Suprême d'Inde a reconnu aux personnes le droit de refuser, par voie de directives anticipées ou demande actuelle, tout traitement médical dans le but précis de se laisser mourir.

D'après elle, l'article 21 de la Constitution indienne, qui déclare le droit à la vie, à la liberté et la dignité, sous-entend un droit de chaque personne à une mort dans la paix et la dignité, sans souffrir. Ce droit impliquerait celui de refuser, de manière anticipée le cas échéant, tout traitement que le patient jugera inopportun.

Cette euthanasie peut prendre la forme d'un renoncement aux traitements médicamenteux, d'une demande d'interruption de l'alimentation ou de l'hydratation artificielle dans des circonstances spécifiques. L'administration d'une substance létale dans le but de provoquer la mort restera par contre illégale.

Le gouvernement indien s'oppose à cette euthanasie par voie de directives anticipées. Il craint que les patients ne soient pas forcément au c...

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