« Bébés-OGM »: le Conseil de l’Europe réitère son opposition ferme

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« Bébés-OGM »: le Conseil de l’Europe réitère son opposition ferme

« Bébés-OGM »: le Conseil de l’Europe réitère son opposition ferme

Dans un commmuniqué de presse du 30 novembre 2018, le Conseil de l'Europe a réagi à l'annonce de la naissance de deux jumelles génétiquement modifiées au stade embryonnaire par un médecin chinois. Il a réitéré son opposition ferme à une telle dérive éthique en rappelant sa position sur les techniques d'édition du génome humain adoptée en décembre 2014.

Le Conseil souligne le potentiel considérable que contiennent les techniques de modification génétique pour la recherche et la santé humaine, mais lance une alerte : « leur application aux gamètes humaines et aux embryons soulève des questions éthiques, sociales et de sécurité, en particulier les modifications qui se transmettent aux futures générations. » De telles modifications héréditaires sont en effet interdites par la Convention d'Oviedo en son article 13, une convention que le Conseil considère comme « le seul instrument légal international contraignant en matière de droits de l'homme dans la biomédecine, offrant un cadre de r...

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Contraception et Objection de conscience des pharmaciens

Belgique - Contraception et Objection de conscience des pharmaciens

En Croatie, une polémique autour de l'objection de conscience des pharmaciens par rapport à la vente de contraceptifs, secoue l'opinion publique depuis mi-octobre. La Commission éthique de la Chambre Croate des Pharmaciens a récemment approuvé l'objection de conscience d'une pharmacienne qui avait refusé de vendre un contraceptif à une patiente. Celle-ci s'était fait conseiller de revenir le lendemain, quand un collègue plus « coopératif » officierait.

La Commission, saisie par la patiente en question, a déclaré que la pharmacienne n'avait pas violé le code d'éthique de sa profession puisque celui-ci permet aux pharmaciens de faire valoir leur objection de conscience à condition de ne pas mettre en péril la santé ou la vie d'un patient.

Elle a néanmoins rappelé aux pharmaciens de s'organiser de façon à ce que tous les patients puissent être servis. Le ministre de la Santé Milan Kujundzic a, quant à lui, désapprouvé l'affaire. Il estime qu'un pharmacien « a droit à l'objection de c...

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Les soins palliatifs sous le feu des projecteurs

Belgique - Les soins palliatifs sous le feu des projecteurs

Depuis quelques jours, les soins palliatifs sont à l'honneur en Belgique : les critères d'identification du patient palliatifs ont été revus de manière à élargir l'accès aux soins palliatifs, les parlements reçoivent différents experts qui dressent un bilan des besoins urgents, un budget de plus de 6 millions d'euros est dédié à la mise en place de l'Advance Care Planning, une grande campagne pour sensibiliser soignants et citoyens au vrai visage des soins palliatifs est au programme.

Le16 octobre dernier, le Parlement a auditionné des experts pour commenter le Rapport 2017 sur les soins palliatifs. (Voir ici la synthèse du rapport) Ceux-ci ont pointé des besoins urgents auxquels font face les équipes palliatives et les patients qui nécessitent un accompagnement palliatif adapté et plus précoce : développement de structures de Middle Care, augmentation du nombre de lits en unités de soins palliatifs, risque de pénurie de médecins dans le domaine et problème de rémunération de ceux-c...

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Nouveau Dossier de l’IEB sur l’avortement suite à la réforme législative

Nouveau Dossier de l’IEB sur l’avortement suite à la réforme législative

Ce Dossier aborde l'historique de la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse, ses 28 ans d'application, ses conditions légales, la pratique de l'avortement en Belgique et son évolution, ainsi que les dernières modifications apportées par la loi du 15 octobre 2018.

Le 15 octobre 2018, le Parlement a adopté une loi relative à l'avortement, qui désormais ne figure plus dans le Code pénal.  Certaines conditions pour le pratiquer sont modifiées ou supprimées. Ces modifications concernent principalement l'état de détresse, le délai de réflexion, la clause de conscience, le délit d'entrave et l'autorisation de la publicité en matière l'avortement. Les sanctions pénales en cas de violation des conditions légales, quant à elles, demeurent.

La réalité de l'avortement rencontre-t-elle les objectifs fixés par le législateur de 1990 ? La loi de 2018 présage-t-elle une baisse du nombre d'avortements ou va-t-elle dans le sens d'une médicalisation et d'une banalisation des milliers ...

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