Avortements à répétition chez les femmes célibataires aux Pays-Bas

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Avortements à répétition chez les femmes célibataires aux Pays-Bas

Avortements à répétition chez les femmes célibataires aux Pays-Bas

Les femmes néerlandaises qui se font avorter plusieurs fois sont principalement sans relation stable, ont en moyenne 1 enfant et sont âgées de 25 à 35 ans. C'est ce que révèle une étude de l'Association néerlandaise des médecins pratiquant l'avortement (NGvA).

En 2015, plus d'un tiers des 30.803 avortements provoqués aux Pays-Bas concernaient des femmes ayant déjà vécu un avortement auparavant. Parmi elles, 85% avortaient pour la deuxième ou la troisième fois, près de 9% pour la quatrième fois, 3% pour la cinquième fois et le reste pour un nombre supérieur allant jusqu'à 13 fois. Les trois quarts d'entre elles étaient célibataires et plus de la moitié avaient déjà au moins un enfant.

La principale raison invoquée par les femmes pour justifier leurs avortements répétés est le fait d'avoir une famille complète (33% des cas). Viennent ensuite le fait de ne pas avoir de relation stable avec le père de l'enfant (30% des cas) et une situation socio-économique difficile (22% des cas).

Fa...

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Québec : la pilule abortive n’est pas une pilule comme une autre

Québec : la pilule abortive n’est pas une pilule comme une autre

La pilule abortive, qui n'est pas à confondre avec la contraception orale d'urgence, permet de provoquer l'interruption d'une grossesse jusqu'à 9 semaines de grossesse (jusqu'au 63e jour). Elle est depuis peu disponible au Québec, sur simple prescription médicale.

Le Collège des médecins du Québec a publié en décembre 2017 des directives cliniques pour encadrer ce type d'avortement médical et les procédures qui y sont associées. Il réitère aujourd'hui l'importance pour tout médecin d'en tenir compte.

L'avortement par pilule abortive est un avortement qui doit lui aussi être suivi par des gynécologues et obstétriciens formés en la matière. Une formation théorique et pratique couvrant l'ensemble des procédures d'interruptions de grossesse est requise, afin que le médecin soit à même de juger avec certitude que le type d'avortement qu'il prescrit à sa patiente est le mieux adapté. Le processus nécessite également une évaluation médicale complète, un soutien psychologique et un suivi a...

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Risques eugénistes face aux diagnostics prénataux en Allemagne

Risques eugénistes face aux diagnostics prénataux en Allemagne

En Allemagne, les diagnostics prénataux sont en hausse constante. 75 % des femmes enceintes ont plus de 35 ans, ce qui fait du pays un de ceux où se présente le plus grand nombre de grossesses à risque (70 %).

La loi allemande offre par conséquent à toutes les femmes présumées « à risque » un accès gratuit à différents diagnostics prénataux (DPN) disponibles sur le marché. Les autres femmes y ont accès également, mais à leur frais.

L'Allemagne se voudrait prudente et le législateur n'oublie pas la politique eugéniste du IIIe Reich. En réévaluant la loi sur les DPN en 1995, il a laissé aux femmes le droit « de ne pas savoir », et a acté leur droit de recevoir une aide psychosociale gratuite après un diagnostic prénatal. Si la femme choisit d'avorter, elle a l'obligation de rencontrer un intervenant psychosocial dans les 3 jours précédant l'intervention.

Malgré ces précautions, le taux d'avortement en cas de détection prénatale de maladies incurables demeure extrêmement élevé. Les...

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