Les 2 guides de la "bonne" GPA

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Les 2 guides de la "bonne" GPA

Les 2 guides de la "bonne" GPA

L'Angleterre et les Cornouailles ont publié deux guides de recommandations sur la gestation pour autrui, destinés aux parents d'intention, aux mères porteuses et au personnel soignant des cliniques pratiquant la GPA. Ils ont pour objectif d'aider les différents intervenants à suivre au mieux la procédure sans risquer de violer la législation nationale britannique en vigueur.

La « Surrogacy Arrangements Act » date de 1985. Votée en hâte en réaction à une affaire judiciaire « Baby Cotton case », la loi crée un cadre légal réputé strict. Elle interdit la GPA commerciale sur le sol britanique: seuls les frais médicaux et autres frais raisonnable de la mère porteuse, listés désormais dans les guides, sont couverts par les parents d'intention. La loi interdit également toute publicité, annonce d'offre ou de demande. Elle limitait enfin l'accès à la pratique aux couples hétérosexuels.

Le Parlement espérait qu'en restreignant suffisamment les possibilités d'accès à la GPA, la pratique s'é...

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Colombie : l'euthanasie des enfants pour raisons économiques ?

Colombie : l'euthanasie des enfants pour raisons économiques ?

La Colombie a été le quatrième pays à dépénaliser l'euthanasie des personnes majeures, en 2015, à la suite de la Belgique, des Pays Bas et du Luxembourg.

En octobre 2017, la Cour Constitutionnelle colombienne a ouvert le débat de l'euthanasie des mineurs en demandant au Ministère de la Santé de proposer une loi permettant d'administrer « la mort dans la dignité, chez des enfants et adolescents porteurs de handicaps ou en phase terminale ».  Selon la Cour, cette loi chercherait à éviter que les mineurs soient « victimes de traitements cruels et inhumains ». Ce jugement a été attaqué devant le Conseil d'Etat par l'avocat Jeison Aristizabal.

D'après lui, il ne s'agit pas là de la vraie raison d'une telle règlementation. Aristizabal sait de quoi il parle. Désigné « Héros de l'Année » par CNN en 2016 pour avoir surmonté les défis posés par sa paralysie cérébrale, il a monté une association pour aider les enfants atteints d'un handicap en Colombie. Il s'est exprimé pour exposer les anté...

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"1000 décès" sans consentement : précisions

"1000 décès" sans consentement : précisions

Suite à la déclaration-choc du Dr Marc Cosyns le mois dernier, les Professeurs Luc Deliens et Kenneth Chambaere (VUB et d'UGent), ont estimé nécessaire de remettre en contexte ses propos.

Pour rappel, le médecin avait déclaré, lors de sa comparution à titre d'expert en euthanasie au procès aux Assises d'Ivo Poppe, que « chaque année, en Belgique, mille morts sont provoquées sans consentement ».

Ce chiffre trouve sa source dans le dernier sondage du « End-of-life-care Research group », cellule de recherche interuniversitaire flamand, auquel appartiennent Deliens et Chambaere. Le groupe effectue périodiquement des sondages en Flandre, afin de mesurer l'évolution de la nature et de la fréquence des actes médicaux posés sur des patients en fin de vie.

La dernière étude, de 2013, révèle que près de 48 % des décès en Flandre sont précédés d'une décision médicale ayant une incidence sur le moment du décès.

Parmi ces décisions, 4.6% sont des euthanasies, concernant 2.830 personnes par an...

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Le gouvernement fédéral américain ne finance pas l’assistance au suicide en maison de repos

Le gouvernement fédéral américain ne finance pas l’assistance au suicide en maison de repos

En Californie, une loi autorisant le suicide assisté est entrée en vigueur le 9 juin 2016. Pourtant, huit maisons de repos ne la font pas appliquer en leurs murs.

La raison en est une autre réglementation, votée peu après par le California Department of Veterans Affairs, dit « CalVet ». Ce règlement oblige tout vétéran (ancien combattant) qui réside dans un établissement de repos et de soins financé par l'Etat, à quitter celui-ci, s'il veut recourir au suicide assisté.

CalVet déclare avoir voté cette nouvelle règlementation pour éviter que les huit maisons de repos de vétérans que compte la Californie ne se retrouvent sans financement public.

Une loi fédérale  interdit en effet l'utilisation de fonds du gouvernement américain pour la pratique du suicide assisté. CalVet, qui reçoit près de 68 millions de dollars provenant des fonds fédéraux pour gérer ses établissements, ne peut risquer de perdre cette aide financière, souligne June Iljana, secrétaire adjointe aux communications...

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