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Création d'embryons humains pour la recherche : la plupart des Néerlandais disent non
Auteur / Source : IEB ; Gouman, J., S. Vogelezang & P. Verhoef (2020) Publié le : Actualités Temps de lecture : 2 min.
Pour rappel, la loi néerlandaise de 2002 en matière de recherche sur les embryons humains limite la recherche autorisée aux embryons surnuméraires (càd. restants après fécondation in vitro). Ceux-ci peuvent faire l'objet de recherches jusqu'à 14 jours après leur conception, un délai parfois suspendu le temps de leur congélation. L'accord de gouvernement de 2017 prévoyait de maintenir l'interdiction de créer des embryons en dehors d'un projet d'implantation, "jusqu'à ce que les avancées scienti...
Donner son corps à la science pour payer son enterrement ?
Publié le : Actualités Temps de lecture : 1 min.
Si le don de corps est motivé par des raisons financières – en l'occurrence le fait de bénéficier de frais funéraires payés - cela remet alors en cause la notion juridique d'indisponibilité, ou plus précisément de non-patrimonialité du corps. Notons que la législation en vigueur aux Pays-Bas interdit d'encourager par des incitations financières le don de corps. Pour Britta van Beers, professeur à l'Université libre d'Amsterdam, ‘'le don de corps est présenté comme une option budgétaire. Donc :...
Sur le point d'être euthanasié, un patient psychiatrique guérit grâce à un deuxième médecin
Auteur / Source : C. du Bus / nrc.nl Publié le : Actualités Temps de lecture : 2 min.
Pour cela, l'homme fait appel à la Levenseindekliniek (Clinique de fin de vie, désormais appelée "Centre d'expertise pour l'euthanasie"), qui après un an de prise en charge conclut que ses souffrances sont insupportables et sans issue. Autrement dit, il se trouve dans les conditions pour être euthanasié s'il le souhaite. Un second avis médical est toutefois nécessaire, et c'est au sein du Centre Médical Universitaire d'Utrecht, spécialisé en traitement des psychoses, que le cours de sa vie va ...
Diminution du nombre des femmes belges qui vont avorter aux Pays-Bas
Auteur / Source : Jaarrapportage 2018 zwangerschapafbrekingen Nederland Publié le : Actualités Temps de lecture : 1 min.
C'est une bonne nouvelle : selon le dernier rapport officiel 2018 des Pays-Bas en matière d'avortement (De jaarrapportage 2018 van de Wet afbreking zwangerschap, zoals opgesteld door de Inspectie Gezondheidszorg en Jeugd), publié la semaine dernière, le nombre de femmes quittant la Belgique pour avorter aux Pays-Bas est en baisse continue : de 1473 avortements en 2011, l'on passe à 444 avortements en 2018. Aucune donnée n'est par contre disponible sur les raisons conduisant ces femmes à se ren...
Lois sur l’euthanasie : jusqu’où étendre l’interprétation de la souffrance ?
Auteur / Source : Medisch Contact (30/01/2020) ; La Libre Belgique (6/02/2020) ; knmg.nl (30/01/2020) Publié le : Actualités Temps de lecture : 2 min.
Aux Pays-Bas, la question se pose et se repose de savoir s'il faut légaliser l'euthanasie ou l'assistance au suicide de personnes désireuses de mourir mais qui ne sont pas (gravement) malades. Le débat s'alimente désormais d'une étude publiée en janvier 2020 et menée par des chercheurs de l'Université des Etudes Humanistes (Utrecht) et le Centre Universitaire Médical d'Utrecht, sous la direction d'Els van Wijngaarden. Ils furent chargés, par le ministre de la santé et dans la ligne de l'accord...
Vers l’euthanasie des personnes démentes sans leur consentement verbal ?
Auteur / Source : L. Vanbellingen Publié le : Actualités Temps de lecture : 2 min.
Cet avis s'inscrit dans le cadre de l'affaire dite de la « koffie-euthanasie » (euthanasie-café), nommée ainsi du fait de l'administration d'un sédatif, par le médécin, dans la tasse de la personne atteinte de démence, afin de pouvoir l'euthanasier. Cette dernière avait certes préalablement déclaré par écrit vouloir l'euthanasie, mais « à sa demande » et « quand elle estimerait que le moment était venu ». Malgré ces précisions et l'attitude confuse de la patiente, le médecin n'avait pas jugé n...
Euthanasie : l’objection de conscience des médecins de moins en moins acceptée
Auteur / Source : CBS (19/11/2019), Bioedge (10/11/2019) Publié le : Actualités Temps de lecture : 1 min.
A cet égard, relevons les récentes contributions de médecins et professeurs d'université aux Etats-Unis, dans la revue Perspectives in Medicine and Biology. Ces auteurs préconisent, plutôt que de faire reposer le droit à l'objection de conscience sur le respect des convictions personnelles du médecin (ce qui pourrait plus aisément être contesté par la population), de voir le médecin comme un soignant, et de considérer l'objection de conscience comme un moyen pour tout médecin de refuser de pra...
Provoquer la mort d’enfants gravement malades ?
Publié le : Actualités Temps de lecture : 1 min.
Du Rapport d'enquête intitulé « Décisions médicales autour de la fin de vie chez les enfants (1-12 ans) », se dégage une volonté chez certains aux Pays-Bas d'autoriser les médecins à provoquer intentionnellement la mort d'enfants gravement malades. L'enquête dont il est fait rapport pour le compte du Ministère de la santé a été réalisée sur base de cas d'enfants décédés en 2015. Y ont répondu 38 médecins, 64 parents (de 44 enfants au total), et 1 seul enfant. L'Institut Européen de Bioéthiqu...
Breaking news : la justice néerlandaise acquitte un médecin poursuivi pour meurtre
Auteur / Source : hln.be (11/09/2019) – telegraaf.nl (11/09/2019) – volkskrant.nl (11/09/2019) Publié le : Actualités Temps de lecture : 2 min.
Pour rappel, dans une déclaration de volonté rédigée un an avant l'euthanasie, la patiente disait vouloir l'euthanasie si un jour elle devait entrer en maison de repos, mais ce « sur sa demande » et « quand elle estimerait que le moment était venu ». Or, une fois la démence avancée, la patiente ne savait plus ce que signifiait l'euthanasie. Le médecin n'a pas demandé à sa patiente si elle souhaitait toujours mourir avant de lui administrer un sédatif dans son café pour procéder à l'euthanasie....
Les soins palliatifs arrivent au cœur du curriculum de médecine aux Pays-Bas
Publié le : Actualités Temps de lecture : 1 min.
La boîte à outils se compose de six parties : communication, coopération, planification proactive des soins, contrôle des symptômes, phase terminale, prendre soin de soi. En grande partie gratuit, le matériel didactique est à la disposition de tous et surtout des enseignants qui pourront y puiser de quoi alimenter leurs cours. L'outil sera encore complété en 2019 et 2020, à l'aide de modules de cours entiers ou d'exercices simulant différents cas cliniques. Pasemeco invite les professionnels d...