ANALYSE : Position de l’Association Médicale Mondiale (AMM) sur l’interruption médicale de grossesse et la liberté de conscience des médecins

Auteur / Source : Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Flash expert Temps de lecture : 14 min.

 Imprimer

En octobre 2018, lors de son Assemblée générale à Reykjavik, l'Association Médicale Mondiale (AMM, World Medical Association - WMA) a adopté une nouvelle prise de position sur l'interruption médicale de grossesse (IMG).

Cette nouvelle prise de position est l'occasion de faire le point sur la position adoptée par la WMA en matière d'IMG.

Il avait été craint que la liberté de conscience des médecins ne soit altérée avec la nouvelle déclaration de l'AMM (Association Médicale Mondiale) sur l'avortement médicalement prescrit, émise à Reykjavik en octobre 2018. Le texte adopté a finalement conservé cette liberté fondamentale des médecins. En effet, il prévoit explicitement que ceux-ci « ont le droit d'invoquer une clause de conscience s'ils ne souhaitent pas pratiquer un avortement ». Toutefois, ces médecins devront faire en sorte qu'un collègue assure la continuité des soins à la femme enceinte.

...Lire le Flash Expert IEB.

Temps de lecture : 13 min. Télécharger


Articles similaires

Avis du Conseil d’État sur les amendements à la proposition de loi sur l'avortement : analyse éthique et juridique

Avis du Conseil d’État sur les amendements à la proposition de loi sur l'avortement : analyse éthique et juridique

- Avortement

La demande d'avis concerne 30 amendements à la proposition de loi 'modifiant diverses dispositions législatives en vue d'assouplir les conditions pour recourir à l'interruption de grossesse'. Cette proposition de loi fut adoptée en deuxième lecture, le 20 décembre 2019, par la Commission de la Justice de la Chambre de Représentants, faisant suite à un premier avis du Conseil d'État. Celui-ci n'avait alors soumis aucune critique sur le texte, hormis concernant l'extension du délit d'entrave, qu...

Lire la suite

Euthanasie pour troubles psychiatriques ou démence en Belgique : analyse des cas reportés

Euthanasie pour troubles psychiatriques ou démence en Belgique : analyse des cas reportés

- Euthanasie et suicide assisté

Une étude, publiée dans le BMC Psychiatry a pour but d'observer l'évolution du nombre de cas d'euthanasie reportés concernant les patients atteints de maladies psychiatriques ou de démences entre 2002 et 2013.
Quelles sont les caractéristiques démographiques et cliniques de ces patients ? Quelles ont été les caractéristiques du processus dans la prise de la décision d'euthanasie chez ces patients ?

Cette étude montre que le nombre et la proportion d'euthanasies pour troubles psychiatriques ou...

Lire la suite

Pays-Bas : l’euthanasie, son contrôle et l’opposition des médecins

Pays-Bas : l’euthanasie, son contrôle et l’opposition des médecins

- Euthanasie et suicide assisté

Introduction

L'euthanasie a été dépénalisée aux Pays-Bas en 2002, par l'entrée en vigueur d'une loi sur « le contrôle de la fin de vie à la demande et de l'aide au suicide ». Et pour cette même année, selon les chiffres officiels, 1.882 personnes avaient été euthanasiées.

En 2016, ce chiffre s'élevait à 6.091, ce qui représente une augmentation en 14 ans de 323 % (ou augmentation annuelle moyenne de 23 %). En 2016, plus de 4% du nombre total décès survenus (148.973) l'ont été par une demande...

Lire la suite