L'euthanasie menace réelle pour la pratique de la médecine

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L'euthanasie est une menace réelle pour la pratique de la médecine

L'euthanasie est une menace réelle pour la pratique de la médecine

Le Professeur belge Benoît Beuselinck, médecin oncologue de la KUL, révèle dans un ouvrage universitaire, « Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium » que des infirmières et des assistantes sociales d'un hôpital belge démissionnent de l'unité de soins palliatifs, parce que celle-ci se transforme en « maison de l'euthanasie ».

Ces infirmières ne veulent plus être réduites à préparer les patients et leurs familles aux injections létales, et considèrent que les demandes d'euthanasie sont « un fardeau impossible », « en complète contradiction avec leur désir initial d'administrer d'authentiques soins palliatifs aux personnes en phase terminale ».

Le professeur Beuselinck estime que l'euthanasie constitue une « menace réelle pour la pratique de la médecine », car elle mine le moral et court-circuite les efforts consentis par les équipes de soins de fin de vie.

Il fait remarquer que de nombreux médecins hospitaliers évitent les demandes d'euthanasie en les renvoyant aux un...

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Quand l’idéologie s’empare du débat sur l’euthanasie

Quand l’idéologie s’empare du débat sur l’euthanasie

Hans Geybels, Professeur de théologie à la KUL, a lancé dans le magazine Knack un appel pressant à sortir de la dichotomie « conservateurs-progressistes » lorsqu'il s'agit de débats bioéthiques tel que celui sur la fin de vie. Ce sont des sujets trop importants que pour être sacrifiés sur l'autel des convictions idéologiques, il s'y joue bien plus qu'une victoire entre idées conservatrices ou progressistes.

Que signifient d'ailleurs ces termes dans le débat ? Le progressisme semble vouloir rompre avec tout ce qui touche au passé, le conservatisme au contraire maintenir ce passé sans rien y changer. N'a-t-on rien d'autre à proposer pour la fin de vie ?

L'auteur refuse de croire que l'un de ces deux camps détienne la vérité. Celle-ci ne se trouve pas dans les idéologies et, quand bien même la vérité serait immuable, l'homme ne peut pas la considérer aussi facilement à sa portée. C'est pourquoi, selon l'auteur, la vérité invite toujours à la prudence : les hommes persuadés de la déten...

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Diminution du nombre d’avortements depuis l’an 2000 aux Pays-Bas

Diminution du nombre d’avortements depuis l’an 2000 aux Pays-Bas

Dans son rapport publié le 17 janvier 2018, l'Inspection Santé et Jeunesse néerlandaise a annoncé une baisse à peu près linéaire des recours à l'avortement depuis l'an 2000 (sauf pour l'année 2015).

 

Au total, en 2016, 30.144 femmes ont interrompu leur grossesse, soit 659 de moins qu'en 2015. Un peu plus de 3;000 adolescentes, dont 65 de moins de 15 ans, ont été concernées cette année.

 

Sur les 30.144 femmes concernées en 2016, 3;650 (soit un peu plus d'une sur 8) se sont rendues aux Pays-Bas depuis l'étranger spécialement pour leur avortement.

Si les médecins des cliniques d'avortement restent ceux qui pratiquent la majorité des avortements, les hôpitaux « généralistes » constatent que leurs gynécologues et sages-femmes ont de plus en plus souvent à les pratiquer également.

Annet Jansen, présidente de la « Fédération néerlandaise des Médecins pratiquant l'avortement » (NGvA), justifie cette implication des hôpitaux par l'impact décisif du diagnostic prénatal, et de là parfoi...

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