Des soignants réagissent face au « prosélytisme » d'associations pro-euthanasie

 Imprimer

Des soignants réagissent face au « prosélytisme » d'associations pro-euthanasie

Des soignants réagissent face au « prosélytisme » d'associations pro-euthanasie

Dans une lettre ouverte écrite à l'initiative de Martine et Bernard Couderc (respectivement gériatre co-fondatrice d'une association de soins palliatifs, et cancérologue), quarante-sept médecins, soignants et aidants-proches dénoncent le « prosélytisme » des associations en faveur de l'euthanasie en France.

C'est l'organisation d'une conférence par le Président départemental de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) qui a suscité la réaction du collectif.  Le médecin invité par l'ADMD, Yves De Locht, a évoqué le cas de ses patients français qui viennent en Belgique pour obtenir l'euthanasie. Le collectif des médecins y voit une attitude proactive de l'ADMD, qui veut faire croire que tout se passe au mieux dans les pays ayant légalisé la pratique. Ces soignants maintiennent que l'euthanasie n'est pas une « solution miracle » comme elle est souvent présentée, et surtout que des alternatives existent qui autorisent à « vouloir autre chose qu'un acte mortifère irré...

Lire la suite 


Les enfants nés d'un don de gamètes anonyme vont-ils enfin pouvoir connaitre leurs géniteurs?

Les enfants nés d'un don de gamètes anonyme vont-ils enfin pouvoir connaitre leurs géniteurs?

La Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable a adopté fin janvier, à l'unanimité, un projet de recommandationsur la levée de « l'anonymat pour tous les dons futurs de gamètes dans les États membres du Conseil de l'Europe.» Il sera débattu lors de la prochaine session de l'Assemblée en avril, et pourrait devenir contraignant juridiquement pour les Etats membres.

Le projet, rédigé par l'eurodéputé belge Petra de Sutter, vise à trouver un bon équilibre entre les droits et les intérêts de toutes les parties concernées par les dons de gamètes (enfants, parents, donneurs, ...). Ainsi, il met surtout l'accent sur les droits de la personne née du don, « qui se trouve dans la position la plus vulnérable et pour laquelle les enjeux semblent être plus importants ».

Il souligne en effet l'importance, pour la personne née d'un don de gamètes, de connaître son origine biologique, car « l'accès à l'identité du donneur est un aspect essentiel de la construction ide...

Lire la suite 


L’avortement devient possible jusqu’à la naissance dans l’Etat de New York

États-Unis - L’avortement devient possible jusqu’à la naissance dans l’Etat de New York

Dans l'Etat de New York, l'avortement du foetus humain est désormais possible jusqu'à la naissance. Cette évolution a provoqué de nombreuses réactions dans la population, le monde politique et académique. 
Le Gouverneur Andrew Cuomo a saisi l'occasion du 46ème anniversaire de Roe vs Wade (arrêt de la Cour Suprême autorisant l'avortement aux Etats-Unis) pour promulguer le Reproductive Health Care Act. La loi permet aux femmes d'avorter sans conditions particulières jusqu'à 24 semaines de grossesse, comme c'était déjà le cas, mais elle autorise désormais l'avortement jusqu'au terme de la grossesse si la santé de la mère ou du foetus est en danger, ou si le foetus est jugé non-viable.

Contrairement à ce que prévoyait l'ancienne loi, la présence d'un médecin pour assurer les soins de santé de l'enfant au cas où celui-ci survivrait à l'avortement, n'est plus obligatoire. Cette précaution obligeait l'Etat de New-York à offrir une protection juridique immédiate à l'enfant dans une telle si...

Lire la suite 


Une enquête gouvernementale sur les conséquences de l’avortement en Allemagne

Une enquête gouvernementale sur les conséquences de l’avortement en Allemagne

Le Gouvernement allemand vient d'accorder un budget de 5 millions d'euros au Ministre de la santé Jens Spahn (CDU), pour lui permettre de mener à bien une enquête sur les conséquences psychologiques à long terme de l'avortement chez les femmes. Il s'agit d'étudier l'existence des « syndromes post-avortement » et de voir dans quelle mesure ils peuvent affecter les femmes. L'enquête doit se dérouler de 2020 à 2023, à raison de 1.25 million d'euros alloué par an.

Cette décision a entraîné de nombreuses réactions, notamment du côté du parti socialiste (SPD), qui appartient à la coalition majoritaire (avec le CDU et le CSU). Hilde Mattheis, rapporteur du groupe parlementaire SDP sur la santé des femmes, a ainsi déclaré : « Cinq millions d'euros sont gaspillés pour une étude scientifiquement absurde et à caractère idéologique. » Les opposants à l'enquête mettent en avant des études déjà menées, qui montreraient qu'une minorité de femmes regrette d'avoir avorté, et que seulement une minori...

Lire la suite 


Plus d'avortements, femmes plus âgées, plus long délai de réflexion demandé....aux Pays-Bas

Plus d'avortements, femmes plus âgées, plus long délai de réflexion demandé....aux Pays-Bas

30.523 avortements aux Pays-Bas en 2017, c'est-à-dire 379 de plus qu'en 2016. Cette augmentation s'observe surtout chez les femmes qui habitent aux Pays-Bas (+546). Par contre, le nombre de femmes en provenance de la Belgique et qui ont avorté aux Pays-Bas a baissé de 527 en 2016, à 472 en 2017.

Ces chiffres ressortent du dernier Rapport 2017 de l'Inspection des Soins de santé et de la Jeunesse (Inspectie Gezondheidszorg en Jeugd,)

Analyse succinte des chiffres dans le Flash Expert

Lire la suite