Homicide volontaire avec préméditation : pourquoi la Commission euthanasie n’a-t-elle rien dit ?

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Homicide volontaire avec préméditation : pourquoi la Commission euthanasie n’a-t-elle rien dit ?

Homicide volontaire avec préméditation : pourquoi la Commission euthanasie n’a-t-elle rien dit ?

Saisissant l'importance du dossier relatif à une mort provoquée déclarée comme euthanasie à la Commission Fédérale de Contrôle et d'Evaluation de l'Euthanasie (CFCEE), les médias francophones réagissent et ont interviewé Jacqueline Herremans, membre de la CFCEE.

Celle-ci confirme que le débat au sein de la Commission suite à l'audition du médecin, a été « virulent ». La question était de savoir s'il fallait renvoyer le dossier au Parquet et laisser la Justice interpeller le médecin qui a provoqué intentionnellement la mort de sa patiente en souffrance à la demande de la famille, mais sans que la patiente elle-même n'en ait jamais fait la demande. (Plus de détails voir  Bulletin  du 27/12/2017)

Plusieurs membres de la Commission - la majorité semble-t-il - ont jugé opportun de renvoyer le dossier au Parquet. Mais pour ce faire, la loi euthanasie qui fixe aussi le fonctionnement de la Commission (Chapitre V), prévoit qu'il faut que 2/3 des membres soient d'accord, soit 10 membres sur...

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Démence : prise en charge et traitement sur base de directives officielles

Démence : prise en charge et traitement sur base de directives officielles

L'Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) a publié ses "Directives médico-éthiques sur la prise en charge et le traitement des personnes atteintes de démence".

La Suisse compte actuellement environ 150.000 personnes atteintes de différentes formes de démence, mais s'attend à une forte progression du nombre de personnes concernées au cours des prochaines décennies.(Voir Bulletin "Démence, une priorité mondiale").

Au sein de la population, l'inquiétude est grande face à la possible altération de la personnalité qui accompagne la démence, particulièrement parce qu'elle va à l'encontre de valeurs centrales de la société : l'autonomie, la productivité, la rationalité...

Le but des directives de l'ASSM est de fournir une aide pratique aux proches et aux soignants en cas de situations de conflit éthique dans le cadre de la prise en charge de la démence : comment respecter la dignité et l'autodétermination de la personne ? Comment la protéger au possible de manipulations et de maltr...

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