Vaccins contre le Coronavirus et utilisation de cellules de fœtus avortés : état des lieux

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Vaccins contre le Coronavirus et utilisation de cellules de fœtus avortés : état des lieux

Vaccins contre le Coronavirus et utilisation de cellules de fœtus avortés : état des lieux

A l'heure du développement accéléré de vaccins contre la Covid-19, il est important d'être bien informé sur la façon dont ces vaccins sont conçus puis produits et testés. Le discernement éthique s'impose en particulier quant à l'utilisation potentielle, à l'une ou l'autre étape du processus, de lignées cellulaires issues de foetus avortés. L'Institut Charlotte Lozier aux Etats-Unis propose, sur base d'une analyse rigoureuse de la littérature scientifique et de résultats d'essais cliniques, un relevé précis des sociétés pharmaceutiques qui utilisent ou n'utilisent pas de telles lignées éthiquement controversées. Son but est d'ainsi permettre au lecteur de poser des choix éclairés concernant les vaccins contre le Coronavirus. Rappelons d'abord en quoi consiste une lignée de cellules foetales. Celle-ci s'obtient en prélevant une cellule sur un foetus (en l'occurrence, avorté) et en multipliant cette cellule en plusieurs cellules identiques. Ces cellules peuvent être cultivées et multipl...

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Enquête pour euthanasies illégales en Belgique

Belgique - Enquête pour euthanasies illégales en Belgique

Le parquet de Louvain mène actuellement une information judiciaire au sujet d'une dizaine d'euthanasies suspectées d'avoir été réalisées de manière illégale.

Bien que l'enquête soit ouverte depuis maintenant plus d'un an, une lettre anonyme récemment transmise au quotidien flamand De Standaard vient seulement de dévoiler l'existence de celle-ci. Ce courrier est rédigé par les membres de la famille d'une personne dont l'euthanasie, réalisée il y a deux ans, est considérée comme suspecte aux yeux de la justice. La famille n'était pas au courant de tels soupçons jusqu'à ce qu'elle soit interrogée dans le cadre de l'enquête. Les personnes visées sont deux médecins généralistes ayant effectué ces euthanasies dans le cadre de leur pratique en cabinet privé.

Le parquet de Louvain préfère ne pas communiquer à ce stade, et réserve ses déclarations pour l'issue de l'enquête. Selon la famille, le dossier concerne plus d'une dizaine d'euthanasies, considérées comme de possibles infractions cri...

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« Il en va de mon intégrité professionnelle en tant que médecin »

Canada - « Il en va de mon intégrité professionnelle en tant que médecin »

Au Canada, plus de 1000 médecins alertent sur les dangers que contient le projet de loi C-7 élargissant l'euthanasie, actuellement débattu au Parlement. « La suppression imprudente des mesures de protection précédemment jugées essentielles mettra les patients et patientes vulnérables directement en danger, et pourrait même leur coûter la vie », écrivent-ils dans une déclaration commune.

 

A peine 4 ans après la dépénalisation partielle de l'euthanasie dans le pays, il est en effet question d'élargir substantiellement son application en supprimant la condition de « mort raisonnablement prévisible » actuellement prévue dans la loi. Par ailleurs, le texte prévoit la suppression du délai de 10 jours entre la demande d'euthanasie et l'injection létale, dans le cas où la mort naturelle est raisonnablement prévisible. (Voy. ce Bulletin de l'IEB) Les 1051 médecins que la déclaration rassemble à ce jour, s'inquiètent de la profonde distorsion que subit la profession médicale depuis que le...

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Euthanasie et démence : les Pays-Bas autorisent la sédation contrainte pour éviter toute résistance du patient

Pays-Bas - Euthanasie et démence : les Pays-Bas autorisent la sédation contrainte pour éviter toute résistance du patient

Tel que mis à jour le 19 novembre dernier, le Code de bonnes pratiques des Commissions régionales de contrôle de l'euthanasie des Pays-Bas (RTE) prévoit de nouvelles précisions quant à la procédure à suivre en cas d'euthanasie effectuée sur une personne atteinte de démence et dont la capacité de consentement est altérée.

 

Cette modification fait suite à l'affaire judiciaire relative à la koffie-euthanasie (euthanasie-café), nommée ainsi du fait de l'administration d'un sédatif, par le médecin, dans la tasse d'une personne atteinte de démence, afin de pouvoir l'euthanasier sereinement. Cette dernière avait certes préalablement déclaré par écrit vouloir l'euthanasie, mais « à sa demande » et « quand elle estimerait que le moment était venu ». Malgré ces précisions et l'attitude confuse de la patiente sur son désir de mourir, le médecin n'avait pas jugé nécessaire de requérir son consentement pour procéder à l'euthanasie.

Le Tribunal de La Haye avait acquitté le médecin en septembre...

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