Une belle victoire ! Loi adoptée les enfants nés sans vie pourront être reconnus

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Une belle victoire ! Loi adoptée: les enfants nés sans vie pourront être reconnus

Une belle victoire ! Loi adoptée: les enfants nés sans vie pourront être reconnus

Ce tableau offre une mise en perspective de la reconnaissance des enfants nés sans vie avant et après la nouvelle loi.

La Chambre des Représentants a voté aujourd'hui, le projet de loi concernant l'acte d'enfant sans vie.

Dorénavant, il sera possible pour les parents dont l'enfant décède entre 4 mois ½ (140 jours) et 6 mois (180 jours) après sa conception, d'enregistrer une déclaration d'enfant sans vie à l'état civil en mentionnant le prénom de leur enfant. Une reconnaissance symbolique et non pas juridique, mais importante pour aider certains parents à faire le deuil de leur enfant. Jusqu'à présent, l'inscription du nom et du prénom de l'enfant né sans vie n'était possible qu'après 6 mois de grossesse.

Le Parlement vient enfin de valider un dossier négocié par le ministre de la Justice Koen Geens dans l'accord du gouvernement, mais pour lequel certains députés se sont investis depuis plus de 10 ans.

Les opposants à la loi voient dans la possibilité d'inscrire l'enfant né sans...

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Un hôpital poursuivi pour « mort injustifiée » d’embryons

États-Unis - Un hôpital poursuivi pour « mort injustifiée » d’embryons

Le 3 mars 2018 à Cleveland (Ohio), une défaillance dans le congélateur d'un centre de fertilité universitaire a provoqué la perte d'environ 4.000 embryons et ovocytes, lésant au total plus de 950 patients.

Une septantaine de victimes de l'accident ont entamé des actions en justice contre l'hôpital universitaire. « Je pense à comment, et qui ils auraient été. C'étaient mes futurs enfants ... », exprime Kate Plants, qui vit difficilement la perte de ses embryons. 

Parmi les plaignants, un couple accuse l'hôpital de « mort injustifiée » de ses trois embryons. L'action de Wendy et Rick Penniman vise ainsi à établir que les embryons doivent être considérés comme des patients, car ils sont « des vies laissées entre les mains de l'hôpital », selon leurs mots. Jugée inadmissible en première instance, l'affaire a été portée devant la cour d'appel. "Ce que nous avons fait ici, c'est permettre à la cour d'appel de trouver un moyen de confirmer ce que veut la majorité des Américains, à savoir...

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Le CPAS d’Alost incitera-t-il systématiquement ses candidats à la contraception ?

Le CPAS d’Alost incitera-t-il systématiquement ses candidats à la contraception ?

La mesure a fait couler de l'encre ces derniers jours en Flandre : le CPAS d'Alost a décidé de suggérer d'office la prise de contraceptifs aux candidats pour le revenu d'intégration. « Nous devons oser dire aux gens qu'ils doivent prendre temporairement des contraceptifs », a annoncé Sarah Smeyers (NV-A), présidente du CPAS d'Alost. De plus, le CPAS remboursera la contraception si besoin.

Entre obligation, encouragement et possibilité, le degré d'application de la mesure reste ambigu. Sarah Smeyers affirme d'une part que la prise de contraceptifs restera « volontaire » et que « les familles qui la refusent ne seront pas sanctionnées », tout en précisant qu'il est important d'aborder systématiquement le sujet pour « combattre la pauvreté familiale ». Il s'agit donc avant tout d'un incitant moral et financier à la contraception pour les personnes en difficultés.

Le remboursement de la contraception pour les bénéficiaires du revenu d'intégration n'est pas une première : il est déjà p...

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Hausse vertigineuse de 75% pour l’euthanasie au Québec

Hausse vertigineuse de 75% pour l’euthanasie au Québec

Au Québec, 845 personnes ont eu recours à l'euthanasie de juillet 2017 à mars 2018, soit une moyenne de 93 par mois, de 75% plus élevée que la moyenne mensuelle de l'année précédente (53). Au total, 1664 Québécois ont été euthanasiés depuis l'entrée en vigueur de la loi en décembre 2015. C'est ce qui ressort du récent rapport de la « Commission sur les soins de fin de vie ».

La Commission a été incapable de se prononcer sur 5% de l'ensemble des cas, faute d'informations. Pour 5 autres pourcents, elle a jugé que les conditions légales n'ont pas été respectées. Ainsi, pour 29 euthanasies (ou « aides médicales à mourir » - AMM - selon la loi québécoise), le médecin n'était pas indépendant par rapport au patient (i.e. il existait entre eux un lien hiérarchique, familial ou financier).  Dans 9 autres cas, le deuxième médecin consulté « n'a pas lui-même mené les entretiens avec la personne pour s'assurer du caractère éclairé de sa demande ou pour s'assurer de la persistance de ses souffra...

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