Pays-Bas : nouvelle euthanasie en duo
Pays-Bas : nouvelle euthanasie en duo
Nic et Trees Eldehorst habitant à Didam, étaient mariés depuis plus de 65 ans et ont demandé via la Levenseindkliniek (Clinique de fin de vie) à ce qu'un médecin provoque leur mort simultanément. Ils avaient 91 ans et leur condition physique se détériorait peu à peu depuis 5 ans, Nic ayant eu un infarctus en 2012 : cela réduisait sa mobilité tandis que sa femme Trees, elle aussi, commençait à ne plus savoir marcher et perdait parfois la mémoire. Craignant que Trees soit seule si son mari mourait avant elle et qu'elle sombre un peu plus dans l'absence de la démence, une de leurs filles a déclaré au journaliste de Gelderlander : « Il est apparu qu'il ne fallait pas attendre trop longtemps avant de procéder à l'euthanasie ». Le gériatre qui les accompagnait devait agir avant que Trees ne perde tout à fait ses capacités mentales. « Si notre père était mort soudainement, elle aurait pu être complètement désorientée et aurait dû être placée en résidence, ce qu'elle ne voulait absolument pa...Pays-Bas : 4.7 milliards d’euros par an pour soigner les malades atteints de troubles psychiatriques
Tout comme c'est le cas en Belgique, les Pays-Bas avalisent, à certaines conditions, l'euthanasie des personnes atteintes de troubles psychiatriques et qui demanderaient qu'un médecin provoque leur mort.C'est dans ce cadre que sortent deux informations chiffrées. La première n'est pas directement reliée à l'euthanasie, mais interpelle toutefois : selon le centre sur les soins de santé Vektis, il y aurait eu en 2015 aux Pays-Bas, 221.000 malades psychiatriques graves (215.000 en 2014) qui chacun coûterait 21.000 euros par an à l'Etat. Les chercheurs de Vektis ont allignés les chiffres par région, par sexe (53% de femmes), par maladie (schizophrénie, autisme, dépression, troubles de la personnalité,..) et selon le traitement prescrit et prise en charge : dont côut total annuel de 4,7 milliards d'euros.
La deuxième information chiffrée est relatie à un appel de la fédération des médecins, la KNMG (Koninklijke Nederlandsche Maatschappij tot bevordering der Geneeskunst) qui recrute 650 ...
France : questionnement de certains députés face au nombre d’avortements
Les responsables politiques français ont voulu comprendre le phénomène de l'avortement dans leur pays dont le nombre est évalué à 221.000 par an. C'est pourquoi, ils viennent de produire un document de travail « informatif ». Y sont comparées les législations de 8 pays concernant l'avortement : l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, la Suède, la Suisse, le Texas aux Etats-Unis, l'Irlande ou la Pologne.Les chiffres éveillent la curiosité : comment se fait-il par exemple que l'Italie ait réussi à réduire drastiquement le nombre d'avortements : 234 801 par an en 1983, à 87 639 en 2015 ? Réduction importante aussi en Allemagne, où le nombre d'avortements est passé de 126 000 en 1996 à 98 721 en 2016.
L'évolution du nombre d'avortements et une comparaison de 2004 à 2014 est disponible dans ce tableau.
Par contre en Belgique, et malgré l'importance des statistiques pour ce problème de santé publique, aucun chiffre officiel n'est disponible depuis 2011. Ce manque d'information met à mal le...