Noa, une jeune fille de 17 ans s’est laissée mourir de faim aux Pays-Bas

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Noa, une jeune fille de 17 ans s’est laissée mourir de faim aux Pays-Bas

Pays-Bas - Noa, une jeune fille de 17 ans s’est laissée mourir de faim aux Pays-Bas

Ce dimanche 2 juin, Noa Pothoven, une néerlandaise âgée de 17 ans, est décédée après avoir arrêté de se nourrir. La jeune fille souffrait de lourds traumatismes, ayant subi un viol à l'âge de 14 ans, ainsi que des agressions sexuelles répétées, des faits qu'elle avait d'abord cachés, avant de les relater dans son livre Gagner ou apprendre. Dans l'incapacité de se remettre, malgré plusieurs tentatives de traitement, elle avait exprimé depuis plusieurs années sa volonté de mettre fin à ses jours, expliquant notamment sur son compte Instagram, ressentir une souffrance devenue insurmontable.

Contrairement à ce que plusieurs médias annonçaient, sa mort n'est toutefois pas advenue par euthanasie. La Clinique de fin de vie de La Haye (Levenseindekliniek) a communiqué sur la question, déclarant avoir refusé l'euthanasie à Noa Pothoven. Les conditions légalement prévues n'étaient pas réunies selon la clinique. Dans l'absence d'intervention médicale provoquant la mort, il convient donc de par...

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Déroulé intégral de l'histoire de Vincent Lambert

France - Déroulé intégral de l'histoire de Vincent Lambert

Au bout de la quatrième décision d'arrêt d'alimentation et d'hydratation artificielles, le cas Vincent Lambert est finalement monté jusqu'aux instances onusiennes et pose aujourd'hui la question brûlante de la hiérarchie entre les décisions nationales, européennes et de l'ONU.

Ce dossier publié par l'Institut Européen de Bioéthique reprend l'histoire de ce patient, Vincent Lambert.

Tant de rebondissements ne devraient cependant pas faire oublier qu'avant de former l'objet d'une joute juridique, le sort de Vincent Lambert est d'abord une question de vie ou de mort d'une personne humaine.

Visualisation de la chronologie des décisions médicales et judiciaires : ICI

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Le programme génétique de l’Estonie pour ficher l'ADN de sa population

Pays-Bas - Le programme génétique de l’Estonie pour ficher l'ADN de sa population

En Estonie, 20% des adultes ont déjà donné leur ADN au gouvernement. Ce pays est le premier à avoir créé une banque publique de collecte et d'analyse d'ADN à l'échelle de toute sa population.  Depuis deux ans, le gouvernement accélère son programme génétique et prélève, stocke et analyse les génomes. L'Etat dit vouloir mettre en place la médecine prédictive, en permettant aux praticiens d'utiliser l'analyse génétique pour anticiper d'éventuelles maladies, affiner leur diagnostic et mieux connaitre l'influence du génotype sur l'efficacité des traitements médicamenteux.

Les investissements publics (8 millions d'euros depuis 2017) dans ce programme génétique ont payé : de plus en plus de citoyens se rendent dans les hôpitaux, pharmacies ou laboratoires privés pour se voir prélever du sang afin d'en extraire leur ADN et, s'ils le souhaitent, de recevoir un diagnostic prédictif. 80 % de la population adhère au programme génétique, en partie financé par l'Union européenne, contre 25 % il ...

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Prélèvements illicites d’organes en Chine : les accusations persistent

Prélèvements illicites d’organes en Chine : les accusations persistent

Contrairement à ce que le gouvernement Chinois annonçait en 2015 (Voir : Chine : fin des prélèvements d'organes sur les prisonniers), il semblerait que la Chine pratique toujours le prélèvement d'organe sur des prisonniers condamnés à mort. Plus encore, cette pratique touche également des prisonniers politiques, dont les organes sont prélevés sans condamnation à mort. Sont visés en particulier les membres de communautés religieuses ciblées par le Parti Communiste Chinois, comme l'explique dans une récente interview pour le magazine en ligne Bitter Winter le Professeur Huige Li, expert sur la question. Le prélèvement d'organes sur des prisonniers politiques était dénoncé depuis 2007, dans un rapport des juristes David Matas et David Kilgour, qui tiraient la sonnette d'alarme sur le sujet.

La Chine nie toutefois l'existence de cette pratique. Le gouvernement Chinois reconnait l'existence de prélèvements d'organes sur des condamnés à mort, et affirme y avoir mis fin en 2015, mais assur...

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Le risque de cancer du sein chez les « femmes » transgenres augmente après la prise d’hormones

Le risque de cancer du sein chez les « femmes » transgenres augmente après la prise d’hormones

Les hommes suivant des traitements hormonaux pour développer des caractères sexuels secondaires féminins (dits « femmes transgenres ») ont un risque plus élevé de cancer du sein que les hommes qui n'ont pas subi ces modifications hormonales. C'est ce que révèle une étude menée par des chercheurs centre médical universitaire d'Amsterdam.

 

Sur 2260 cas, 17 présentaient une tumeur du sein. Comparativement aux hommes qui ne subissent pas ces traitements, l'incidence du cancer du sein est 47 fois plus élevée, mais 3 fois moins élevée par rapport aux femmes.

L'un des chercheurs engagé dans l'étude, l'endocrinologue Martin den Heijer explique : « Nous avons longtemps pensé que le risque de cancer du sein chez les femmes trans n'était pas plus élevé que chez le cismen , que le traitement hormonal n'aurait aucun effet sur cela. Ce n'est pas le cas. Relativement, ce risque augmente même considérablement. »

De plus en plus de médecins dont les patients s'engagent dans ce type de traitement...

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