La Pologne interdit les avortements eugéniques

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La Pologne interdit les avortements eugéniques

La Pologne interdit les avortements eugéniques

Le 22 octobre dernier, le Tribunal constitutionnel polonais a rendu une décision historique par rapport à la vie naissante, déclarant inconstitutionnel l'article de loi - datant de 1993 - qui autorise l'avortement sur base d'une malformation grave ou d'une maladie mortelle chez l'enfant à naître. Le Tribunal a qualifié ces avortements de pratiques eugéniques. Autorisés jusqu'à la fin de la grossesse, ces avortements induisent en effet un tri sélectif entre les enfants à naître sains et ceux porteurs d'un handicap ou d'une maladie lourde.

  La question a été portée devant le Tribunal par 119 députés (sur 460) de la chambre basse du Parlement polonais. Les députés ont fait valoir que l'avortement eugénique « viole quatre principes constitutionnels : la dignité innée et inaliénable de la personne humaine, le droit à la vie, l'interdiction de la discrimination en fonction du handicap et le principe selon lequel la République de Pologne est un État de droit démocratique ».

  La décisio...

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Vers l’euthanasie des jeunes enfants sans leur consentement aux Pays-Bas

Pays-Bas - Vers l’euthanasie des jeunes enfants sans leur consentement aux Pays-Bas

Autoriser l'euthanasie sur les enfants de 1 à 12 ans, même si ceux-ci ne la demandent pas ou n'y consentent pas : voici ce que propose le ministre néerlandais Hugo De Jonge, dans une lettre adressée à la Chambre basse du Parlement des Pays-Bas, le 12 octobre dernier.

L'euthanasie est aujourd'hui légale aux Pays-Bas pour les personnes majeures et les enfants mineurs de plus de 12 ans. La pratique de l'euthanasie sur les enfants de moins d'un an est quant à elle dépénalisée, via le Protocole de Groningen (voy. dossier IEB).

La dépénalisation de l'euthanasie pratiquée sur des enfants de 1 à 12 ans conduirait à ce que la mort administrée par euthanasie soit possible à n'importe quel âge aux Pays-Bas. Cette proposition du ministre De Jonge fait suite à un rapport publié un an plus tôt, en septembre 2019, par les centres médicaux universitaires de Groningen, de Rotterdam et d'Amsterdam, sous la houlette de l'Académie néerlandaise de pédiatrie. Ce rapport reconnaît qu'aucune demande d'eut...

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Canada : de l’aide à mourir en fin de vie vers la "mort sur demande" ?

Canada - Canada : de l’aide à mourir en fin de vie vers la "mort sur demande" ?

Quatre ans après avoir dépénalisé l'euthanasie, le Parlement fédéral canadien s'apprête à élargir la loi en la matière, afin de permettre à toute personne malade qui souhaite mourir d'être ''suicidée'' par ou avec l'aide d'un médecin ou d'une infirmière.

 

Déposé au Parlement le 5 octobre dernier par le Ministre de la Justice, le projet de loi C-7 avait déjà fait l'objet d'une première lecture le 7 février 2020.

 

Dans sa dernière version, le projet de loi prévoit en premier lieu de supprimer la condition de « mort raisonnablement prévisible » actuellement prévue dans la loi. Sur le fond, l'aide médicale à mourir (ou AMM, terme choisi pour désigner l'euthanasie) ne serait dès lors soumise qu'à l'existence d'une maladie grave et incurable et au fait, pour le patient, d'éprouver des souffrances qu'il juge lui-même insupportables. Des personnes physiquement handicapées ou souffrant d'une maladie chronique seraient ainsi éligibles à ce qui s'apparente à l'obtention d'une mort sur dem...

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