La Cour d'Assises se penche sur l'euthanasie pour souffrance psychique

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La Cour d'Assises se penche sur l'euthanasie pour souffrance psychique

Belgique - La Cour d'Assises se penche sur l'euthanasie pour souffrance psychique

Les trois médecins ayant pratiqué ou approuvé l'euthanasie de Tine Nys l'ont-ils fait de manière illégale et sont-ils coupables d'empoisonnement ? Telle est la question à laquelle répondront les douze jurés de la Cour d'assises de Gand, à l'issue du procès qui s'est ouvert ce 14 janvier. Cette affaire constitue le premier procès d'assises relatif à l'application de la loi sur l'euthanasie.

Rétroactes
L'affaire remonte au printemps 2010, lorsque Tine Nys, jeune femme de 38 ans, exprime la demande d'être euthanasiée pour souffrance psychique. La jeune femme présente effectivement des difficultés d'ordre psychiatrique, mais n'a bénéficié d'aucun suivi depuis 15 ans. Plusieurs médecins rendent un avis négatif sur sa demande d'euthanasie. Tine Nys fera d'ailleurs l'objet d'un diagnostic d'autisme, pour lequel aucun traitement ne sera toutefois mis en oeuvre.

Malgré ces réticentes multiples, un médecin accepte finalement de pratiquer l'euthanasie. Comme la loi l'exige, deux médecins y ap...

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Canada – Explosion des donneurs d’organes post-euthanasie

Canada - Canada – Explosion des donneurs d’organes post-euthanasie

Alors que l'euthanasie n'y est dépénalisée que depuis 2016, le Canada a connu, en l'espace de quelques années, une énorme croissance du nombre de donneurs d'organes, du fait des dons d'organe réalisés après euthanasie.

Une telle corrélation entre euthanasie et don d'organes s'explique notamment par la politique proactive menée par l'Ontario en la matière. Cet Etat canadien est ainsi le premier au monde à imposer aux médecins le fait de mentionner la possibilité du don d'organes aux personnes ayant choisi l'euthanasie.
Dans la plupart des pays ayant dépénalisé l'euthanasie, la possibilité du don d'organes n'est en principe discutée qu'à l'initiative du patient lui-même, et, en tout cas, n'est pas obligatoirement mentionnée au patient concerné par l'euthanasie.
Par ailleurs, le don d'organe n'étant possible que dans un cadre hospitalier, celui-ci implique que la personne subissant l'euthanasie ne puisse mourir à domicile.
La promotion active du don d'organes dans le cadre de l'euthana...

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Une campagne censurée car promouvant la maternité et la paternité

France - Une campagne censurée car promouvant la maternité et la paternité

Lancée en ce début d'année 2020, la nouvelle campagne d'Alliance VITA vise à sensibiliser les citoyens français dans le cadre du projet de loi sur la bioéthique. A travers le slogan « La société progressera, à condition de... », les trois visuels imaginés par l'association insistent chacun sur la nécessité de respecter la maternité, la paternité et le handicap.

Pour rappel, le projet de loi actuellement en discussion au Sénat envisage notamment l'extension de l'accès à la procréation médicalement assistée pour les femmes seules et les couples de femmes, mais également l'assouplissement des conditions en matière de recherche sur les embryons ainsi que la généralisation de certains diagnostics prénataux.

Parmi les quatre visuels conçus par Alliance VITA, trois ont fait l'objet d'un affichage dans l'espace public, notamment au sein des gares parisiennes. Sur ces affiches figuraient respectivement une jeune femme, un jeune homme ainsi qu'une personne handicapée.
Cette initiative invita...

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