France : les soignants s’opposent à la sédation explicitement létale

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France : les soignants s’opposent à la sédation explicitement létale

France : les soignants s’opposent à la sédation explicitement létale

Le Conseil économique, social et environnemental français (CESE) a rendu le 9 avril dernier un avis sur la fin de vie et les soins palliatifs (Voir notre Bulletin ). Dans ce texte, baptisé « Fin de vie : la France a l'heure des choix », le Conseil émet des recommandations pour améliorer l'application des lois actuellement en vigueur et se prononce par ailleurs en faveur d'un droit pour tout patient à « une sédation profonde explicitement létale ». Pierre-Antoine Gailly, rapporteur de l'avis, a évoqué l'importance du choix de ces mots. Le CESE a volontairement omis d'utiliser les termes « euthanasie » et « suicide assisté », trop polémiques.

Sur ce dernier point, qui divise même au sein du CESE, les soignants français ont tenu à prendre la parole.

La Société Française d'Accompagnement et de Soins palliatifs (SFAP),  souligne son opposition à toute loi qui libéraliserait l'euthanasie et suicide assisté, suivie en cela par l'Ordre national des infirmiers (ONI).

Une pétition réalisée ...

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L’offre illimitée de contraception d’urgence, sans effets pervers ?

L’offre illimitée de contraception d’urgence, sans effets pervers ?

Alors que la grande majorité des médicaments connaît d'importantes restrictions lorsqu'ils sont commercialisés en vue d'éviter toute consommation inappropriée ou abusive, une exception existe : les "médicaments" de contraception d'urgence (MCU), qui peuvent aussi se révéler être abortifs.

En plus d'être anonyme, la distribution de MCU est gratuite pour les mineures depuis l'an 2000 en France. Elle est disponible sur demande en pharmacie et infirmerie d'école.

En Belgique, elle est en vente libre dans les pharmacies, et intégralement remboursée pour les jeunes de moins de 21 ans depuis 2004. Elle est distribuée gratuitement dans les centres de planning familiaux. (Voir aussi : "Belgique : pilule du lendemain : comment les centres de planning peuvent-ils sortir de l'illégalité?")

En France, la quantité de MCU distribués a été multipliée par 7 entre 2002 et 2010. En 2016, ce sont 1.336.057 femmes qui l'ont avalée. Le nombre de mineures parmi elles n'est pas connu. Ce libre accès, qui...

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